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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ce texte a été écrit en 1516.

Publié le 14 Décembre 2015 par Canaille Lerouge in idées, histoire, politique, socialisme

il aura donc 500 ans l'an prochain.

Rien à retirer, 

rien à ajouter.

Ce texte a été écrit en 1516.

"La principale cause de la misère publique, c'est le nombre excessif des nobles,

frelons oisifs qui se nourrissent de la sueur et du travail d'autrui, et qui font cultiver

leurs terres, en rasant leurs fermiers jusqu'au vif, pour augmenter leurs revenus ; ils

ne connaissent pas d'autre économie. S'agit-il, au contraire, d'acheter un plaisir? Ils

sont prodigues jusqu'à la folie et la mendicité. Ce qui n'est pas moins funeste, c'est

qu'ils traînent à leur suite des troupeaux de valets fainéants, sans état et incapables de

gagner leur vie."

 

(L’Utopie. Traduction française de Victor Stouvenel, 1842. p13)

L'auteur de ce texte, Thomas More,  

(7 février 1478, Londres – décapité à le 6 juillet 1535 à Londres)

Pour en savaoir plus et celui dont le nom fut gravé sur l'obélisque du Kremlin comme précurseur du socialisme (1516, oui, un précurseur !!) mérite qu'on s'y attarde, ce lien avec la BNF (ce qui changera de "Wiki machin" et ses approches souvent tendancieuses):

 http://expositions.bnf.fr/utopie/cabinets/rep/bio/2.htm

 

Sa mémoire fut récupérée par les trapézistes volants des canonisations du vatican pour en faire le "saint patron des hommes politiques" (sans commentaire)

C'est à Thomas More que Canaille le Rouge doit ses deux maximes :

"avec un bon rapport de force l'Utopie est à portée de la main"

et plus rammasé et donc plus dynamique :

"utopiste Debout!"

Hans HOLBEIN,  le jeune, sir Thomas MORE

Hans HOLBEIN, le jeune, sir Thomas MORE

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