Déchéance ?
Qui déchoit ?
Si ce n'est celui qui tend les ciseaux,
celui qui s'en sert,
celui qui laisse faire?
Il y a quelques semaines quand Canaille le Rouge mit un "la" majeur devant Valls pour que ce LaValls soit à l'image des choix politiques pré-pétainistes qu'il porte, nombre de ses connaissances lui firent grief de cette stigmatisation.
Nombre des mêmes défendaient l'état d'urgence.
Le bilan est là. Le gouvernement jusqu'à ce jour, veille de réveillon, reste unanime pour mettre en oeuvre une mesure qui en 1945 fera qualifier le régime hitlérien et ici son appendice francisqué de totalitaire par les peuples unis contre la barbarie .
Les mêmes vingt ans plus tard, épaulé de leur francisqué d'alors ripoliné en rose, pour étayer leur équation scandaleuse "communisme = fascisme" se serviront des méthodes de déchéance de nationalité tout aussi condamnables utilisées contre les dissidents soviétiques pour mettre dans le même sac les nazis de Krupp Ford Thyssen Disney et les 27 millions de soviétiques morts pour les combattre.
Et si à l'aune des décisions du conseil de ministres de la République française 5e du nom, s'appuyant sur les attendus du tribunal des peuples à Nuremberg, Canaille le Rouge écrit "la P-Solférinocratie = fascisme" gageons que le cercles des encolérisés par ses propos va encore s'agrandir. Pourtant le parlement et sa majorité de 2015 est invité à se mettre dans le sillage de Bonnet et Sérol 1938 qui inventèrent l'internement administratif des indésirables et ensuite la peine de mort pour les communistes. Que cela plaise ou pas, les faits sont têtus, le PS trace le même cap.
La seule fois où la France a dénaturalisé des Français, c’était par loi du 22 juillet 1940, sous Vichy, pendant l’Occupation - juste avant de voter une loi sur le statut des juifs.
Anecdote, une des plus célèbres victimes parmi les non juif de cette loi scélérate fut un certains Charles André Joseph marie De Gaulle alors général de brigade à titre temporaire.
Si demain, par décret à partir de la nouvelle rédaction de la constitution, un Manuel Trump ou un Dalton Valls décide de déchoir ceux qu'ils ramassent sous le qualificatif religieux de musulmans (mêmes s'ils sont athés, seule la consonnance de leur patronyme étant identifiant) ceux qui ont souscrit à l'état d'urgence et au discours de Versailles qui lui sert d'écrin ceux qui lâchement se sont abstenus ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas : les mouvement progressistes (moins les partis politiques qui s'en sont ainsi d'eux mêmes exclus) la LDH et les organisations de même portée, Des syndicats dont la CGT et les associations humanitaires, tous ont condamné. Il faut maintenant choisir son camp. C'est Cioti-Le Pen ou la démocratie.
Il n'existe pas de garde fou à l'ignominie.
Quand tous les issus d'immigrés militants dans les déferlantes de la vague rose ou surfant sur ses crêtes vont devoir allez chercher à Nantes les papiers d'identité d'un de leur gamin voir les leurs et qu'au nom de la sécurité du sol ont leur opposera le sang qui les exclus, ils ne pourront s'en prendre qu'à eux.
Ils avaient pourtant été prévenus.
Notons que devant une telle agression aux principes républicains la garde des sceaux, deux heures après l'annonce de cette forfaiture devant l'histoire de France n'a toujours pas démissionné. Un bon indicateur de son anémomètre démocratique personnel. Mais les syndicalistes qu'elle participe à poursuivre en lâchant ses procs et autres commissions rogatoires après mise en garde à vue savaient déjà à quoi s'en tenir.
Ce n'est pas la latitude de naissance ou la couleur de lapeau ni le sexe qui fait la nature d'une politique mais les choix de classe de celle ou celui qui incarne cette politique. Taubira est bien un petit soldat du capital, Valls son adjudant, Macron le fourrier, Hollande le colonel et Gattaz le chef d'état major.