Tapie au tapis ,
le maitre chanteur se rebiffe...
et passe à l'attaque.
Il est cuit légalement et financièrement. Il sait qu'il ne peut s'en sortir sans aides politiques extérieures et il possède encore des leviers conséquents (groupe de presse et un carnet d'adresses en réseau) suffisant pour les titiller et rassembler.
Certains officiels englués dans l'histoire du tribunal arbitral et d'autres plus discrets dont les rouages doivent s'engrènner entre la rue de Puteau et la rue Cadet vont tenter de l'aider.
L'homme, dispose d'autant plus de moyens d'exercer des pressions politiques qu'il fait parti de ces espèces de poisson où plus ils sont gros plus il passent facilement à travers les mailles des filets.
Il a les moyens de dire "vous me lâchez ou j'dis tout. Et si vous me laissez plonger je plonge, je lache mes scud". Les enquêtes de presse dont celle de médiapart ont montré combien celles de la justice pouvaient être entravées par ces complicités extraordinaires dont il dispose.
Et donc menace ultime "si vous ne me sauvez pas la mise je fais sauter la banque". Un kamikaze fiscal qui refuse de tomber seul dans la dêche.
Son annonce ultra médiatisé avec complaisance au point d'avoir le 20h de ce 21 décembre a pour but de drainer une partie de l'electorat si désabusé pour monter un réservoir de suffrage négociable au mieux offrant ou de déclancher une avalanche brune. Une sorte d'opération Colluche ; moins le talent de l'humoriste et son exécration des affairistes.
Une opération où Tapie, lui à mis ses thunes ailleurs, plus dans les paradis fiscaux que dans les restôs.
Dit autrement "j'annonce me mettre en première ligne contre le f-haine, j'ai les média qui vont se régaler pour cela et si vous ne me sauvez pas je lâche mes voix et elle passera".
Dit autrement au nom de l'annonce officielle du combat anti f-haine, Tapie met en place une machine à lui expédier des voix.
Il s'installe comme un faux repoussoir de plus pour valoriser le f-haine et à l'occasion mettre ses voix et son groupe de presse dans la Balance (PACA) contre une "mesure énergique d’apaisement fiscal sinon .." c'est la définitin des pratiques mafieuses.
Et comme cela, il parie que le présent au second tour lui mangera dans la main.
S'il fallait une raison de plus pour dire que l'élection présidentielle est dans sa forme sur le fond et ses principes un dénie de démocratie et une porte d'entrée pour le totalitarisme, la démonstration est faite