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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Le véritable état d'urgence, le voilà :

Publié le 10 Janvier 2016 par Canaille Lerouge in capital, lutte de classe, politique, PS, palefreniers

Celui de la solidarité

contre le patronat

et l'état qui est son bras séculier.

 

Le véritable état d'urgence, le voilà :

Solidarite entre tous les salariés, ceux qui ont un emploi, ceux qui voudraient en avoir un, ceux qui voudrait avoir un toit, ceux qui voudrait pouvoir s'en payer un.

En face, l'ennemi est à la manoeuvre, sur tous les terrains.

Déja confortablement  assis dans le fauteuil idéologique que lui a installé le gouvernement, Le MEDEF trouve le confort encore trop spartiate et redemande des coussins.

Au gouvernement de faire régner la repression politiques et sociales au nom du combat contre la terreur de la barbarie faciste wahhabite, au patronat les moyens de faire régner avec toujours plus de poigne son ordre social et politique dans les entreprises où le seul droit qui doit s'appliquer est le droit des affaire.

Ce qui, dans la Hollandie vallsocratique n'est plus un cahier revendicatif patronal mais une feuille de route à suivre, donne ce qui suit :

 

C'est la presse de ce week-end qui nous l'annonce :

"les patrons demandent « une loi d’urgence » pour « débloquer la situation ».

Ils souhaitent la mise en place d’un « contrat de travail agile » qui permettrait de faciliter les ruptures, avec « plafonnement des indemnités prud’homales » (ce qui revient à revendiquer un droit à frauder et à attenter au loi de la République. Ces sérial social killres seront-ils déchus de leur nationalité ?).

le MEDEF exige la possibilité de rompre un contrat de travail pour « des motifs liés à la situation de l’entreprise ou la réalisation d’un projet » (c'est la fin du CDI).

Ils réclament aussi « des dispositions facilitant l’embauche de chômeurs de longue durée », ainsi qu’une « une exonération totale de cotisations sociales patronales durant deux ans ».

Une exonération demandée également pour « tout recours à un alternant ».

Ipéca sur le brouet, Gattaz invite « tous les partis politiques » à soutenir ce plan, afin de permettre aux entrepreneurs de créer de « l’activité et emploi »"

Ont-il des craintes de ne pas êtres entendus ? 

Lors de son discours du 1er janvier, Blummollet avait claironné  « Je fixe l’objectif qu’aucun apprenti ne soit sans employeur et qu’aucun employeur ne demeure sans apprenti », Marcon atant déjà sussuré dans le creux des oreilles patronales (profitez en s'est gratuit, ne précisant surtout pas et encore mpoins à voix haute que c'est le smicard, le salariés, le retraité le fonctionnaire quie paie l'essentiel avec la TVA,

Blummollet demandant aussi au conseil de la Hollandie d’engager « par étapes » la « généralisation » du service civique qui fournira au nom de la connaissance de la vie de lamain d'oeuvre gratuite. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, a-t-il précisé, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année », a-t-il aussi promis.

Macron, écuyer faux-monnayeur du sénéchal de Matignon a été acclamé le 6 janvier, par les entrepreneurs de la «French Tech» sur le Strip de Las Vegas. Les entrepreneurs français travaillant aux Etats-Unis apprécient son langage.

Manuel Valls détaillera le plan du gouvernement pour l’emploi le 18 janvier devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Au programme 500 000 formations supplémentaires pour les chômeurs, prime à l’embauche pour les TPE-PME, relance de l’apprentissage

La colère qui monte, si elle se conjugue a des appels à la mobilisation rassemblée autour des revendication et des organisations syndicales disposées à les défendre avec ceux qui les expriment, peut mettre au fossé carosse, palefreniers, maquignon de matignon ou d'ailleurs, et le gratin qui s'y transporte. 

Comme le disait Henri Krasuki en 1986, que le flot monte, que le flot monte ! la suite appartient à ceux qui le feront monter.

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S
ils devraient tout de suite rétablir l'esclavage...