Voyons voir
ce que fabrique
le pote de Fabius.
L'etat d'urgence permanent règne à Ankara, le pouvoir y veille :
Le gouvernement turc a entamé vendredi la chasse aux signataires d’une pétition qui appelle à la fin des opérations controversées de l’armée contre la rébellion kurde et a suscité l’ire du président Recep Tayyip Erdogan, ravivant les inquiétudes sur sa dérive autoritaire.
Interpellés en matinée par la police, une vingtaine d’universitaires qui ont apposé leur nom au bas de cet «appel pour la paix» ont été interrogés toute la journée à Kocaeli et Bursa (nord-ouest) avant d’être remis en liberté, a rapporté l’agence de presse Dogan.
Dans toute la Turquie, des enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour «propagande terroriste», «insulte aux institutions et à la République turque» et «incitation à violer la loi» contre les signataires de la pétition, qui risquent d’un à cinq ans de prison.
Une dizaine d’universités ont parallèlement engagé des poursuites disciplinaires contre plus de soixante autres professeurs ou chercheurs.
Cette vague de procédures a pour origine une «initiative des universitaires pour la paix» rendue publique lundi par 1.200 intellectuels pour exiger la fin de l’intervention musclée des forces de sécurité turques contre les partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est en majorité kurde de la Turquie.
Dans ce texte, ils dénoncent «un massacre délibéré et planifié en totale violation des lois turques et des traités internationaux signés par la Turquie».
«Il est impossible de nous faire taire par l’intimidation», a assuré devant la presse l’un des professeurs de l’université de Kocaeli, Onur Hamzaoglu, à l’issue de sa garde à vue.
En n'oubliant pas que les services spéciaux du duce d'Ankara sont plus que compromis dans l'assassinat des trois militantes Kurdes de Paris, Erdogan fait la guerre au kurdistan contre son peuple alors que ses très proches sont ouvertement accusés et n'arrivent pas à se dépêtrer des accusations de trafics en particulier pétrolier avec les barbares fascistes.
Au Sud Est du pays, après plus de deux ans de cessez-le-feu, les combats ont repris l’été dernier entre les forces de sécurité turques et le PKK. Erdogan a fait voler en éclats les discussions ouvertes fin 2012 pour tenter de mettre fin au conflit, qui a fait 40.000 morts depuis 1984. Dès l'autorisation donné par l'OTAN pour bombarder les fascistes de l'EI, il s'est empressé de bombarder le peuple kurde.
Erdogan, qui a promis d'«éradiquer» la rébellion, a depuis multiplié les poursuites judiciaires contre ceux qui contestent sa politique.