Quand le chien mord
c'est pour défendre son maître
Dominique Meda, une de ces sociologues que les crocs des chiens de garde du Medef cherchent à attraper pour les déchiqueter comme CRS tabassant un lycéen, déclare à Médiapart :
"Je dirais que la vision du monde défendue par la réforme est celle que prônait l’OCDE au début des années 1990 lorsqu’elle soutenait que pour s’adapter à la globalisation, les pays développés devaient réduire l’ensemble des règles du travail qui entraveraient les entreprises dans la compétition internationale, en particulier les règles relatives au salaire minimum et à la rupture du contrat de travail."
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Méda et Lokiec: pourquoi la loi sur le travail est dangereuse
La loi sur le travail, présentée en conseil des ministres jeudi 24 mars, est l'une des dernières réformes sociales du quinquennat Hollande. Entretien croisé avec le juriste Pascal Lokiec, aute...
Cette approche, partagée par Canaille le Rouge, ouvre une direction qui mérite aussi d'être explorée: les liens, devenus cordon ombilical de la social-démocratie avec les instance internationale dont s'est doté le capital pour assurer sont hégémonie.
De DSK à la tête du FMI en passant par Moscovici sous-idéologue ultra libéral de l'UE en passant, depuis W Brandt ou Schmidt en Allemagne, Wilson et ses suites qui produiront le Thatcherisme comme Jospin ammènera Sarkozy, du coeur de la guerre froide et dans toutes les croisade anticommuniste et guerres coloniales jusqu'à 2016, la social-démocratie et son internationale ont été et reste des fers de lance de première ligne pour les offensives impérialistes.
Quand la réaction est balayée par les peuples, jamais la social démocratie "moindre mal" arrivant ou revenant aux affaires , à moins d'y être fermement contrainte par l'intervention populaire, n'a abrogé les mesures imposées par la droite. Mieux (en fait, pire) elles les aggrave au nom de l'aide aux entreprises qui ainsi accroissent leur profits par l'intensification du pillage du travail.
C'est en cela que les mesures gouvernementales auxquelles la colère répond ne sont pas des choix circonscrit à un axe Elysée-Matignon mais bien ceux de la social-Démocratie internationale, de son "internationale socialiste"et son antenne solférinocrate.
Ne pas le mesurer, voir sélectionner les "moins pires" pour continuer avec eux comme dans le combat contre le terrorisme (aider Al Qaïda contre Daesh) , conduit à s'en prendre à une des causes certes bien réelle mais sans en embrasser la totalité et maintenir le mouvement populaire dans l'impasse.
La social Démocratie est dans les conditions de ce 21e siècje un outil au service de l'ipérialisme.
Là encore les barricades n'ont que deux côtés, il faut choisir son camp.