Les patrons du CAC à rentes
et le CICE
Il y a tout ce que chacun va penser à juste titre de la signature du plan de casse de l'emploi chez SFR par la CFDT et l'UNSA. C'est dans la suite logique de leur mobilisation pour faire passer la loi El Khomry. Quand les maîtres se gavent comme des cochons, les valets se conduisent comme des porcs.
Et puis, il y a ces infos que chacun peut trouver s'il les chercher à bonne source :
Voici la déclaration de la CGT de SFR lors d'un CE de juin 2015 :
Ce qui revient à dire qu'en 2015 le pouvoir aura puisé dans les caisses de l'état la somme de 920 € par agents à supprimer pour aider celui qui s'il parait au premier abord moins sulfureux que Stavitsky, moins brillant que Madoff, celui dont les financements rappellent les pratiques de Ponzi, moins exotique que Lustig le vendeur de la tour Eiffel, mais tout autant un charlatan du point de vue de ses déclarations pour attirer les fonds.
Le gouvernement sait donc que l'argent public a bien servi à construire avec l'aide de la CFDT et de l'UNSA une chaine "performante" d'abattage des emplois car comme le dit la CGT : "vous sembliez même presque fier d’annoncer que vous avez utilisé cet argent pour du développement informatique et pour améliorer le site internet de sfr, ce qui constitue un détournement de ce qu’est l’innovation au sens du CICE lui même" confirmation de ce que dit la CGT et ses syndicats à travers le Pays et pas que pour SFR : cela ne créé aucun emploi "avec ce crédit d’impôt mais plutôt alimenté des projets qui visent à supprimer des emplois (chez SFR) " ou comme chez Gattaz à gonfler les dividendes.
Il y a trois cent ans, les flibustiers en délicatesse avec la loi se réfugiaient à l'île de la Tortue le temps de jouir de leurs larçins avant de trouver d'autres protecteurs. Maintenant ils ont double ou triple passeport voire parfois passeport diplomatique...le top ! avec en prime ceux qui ont mission d'appliquer la loi pour les blanchir et les gaver.
C'est en cela que le capitalisme est grand et que ses assistants serviles sont, par lui, à protéger.