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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Quand Albert Speer* s'offre Buffalo Bill

Publié le 14 Septembre 2016 par Canaille Lerouge in capitalisme, fascisme, industrie, crimes de guerre, Monsanto, Bayer, Monopoly

Le grand cirque

des tueurs

de premier rang 

de la planète

 

 

 

* Albert Speer "Architecte du Reich" de 1934 à 1939, organisateur du réseau de transport pouir les armées du reich  de 1940 à 192, ministre de l'armement et de l'industrie du régime nazi de 1942 à 1945.

Quand Albert Speer* s'offre Buffalo Bill
Quand Albert Speer* s'offre Buffalo Bill Quand Albert Speer* s'offre Buffalo Bill

Leur Monopoly, c'est l'annonce du jour :

Bayer s'offre Monsanto.

Parceque pour le plus grand nombre ils ne sont que des nom connus de l'industrie,  mariage ou achat, pas inutile de voir de qui il est question.

Vous allez embarquer sur un fleuve de sang, coulant au milieu d'un paysage idéologique putride, portés par une confrérie brune et orange qui a semé la mort depuis plus de 3/4 siècle sur notre planète avec le secours, concours, encouragements de tout ce que la réaction politique a porté et porte toujours.

L'annonce : Bayer a fait connaitre  ce mercredi 14 septembre le rachat de l'américain Monsanto pour 66 milliards de dollars (58,8 milliards d'euros) dette comprise, une opération qui vise à créer le numéro un mondial des semences et des pesticides.

Le groupe allemand, confirmant des informations de Reuters obtenues d'une source proche du dossier, a précisé qu'il débourserait 128 dollars par action Monsanto, soit une prime de 44% par rapport au cours de l'américain le 9 mai, avant la présentation de son offre initiale de rachat.

Les bulles financières , ce ne sont pas que les start-up!

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bayer se livre au trafic d'êtres humains en achetant des déportés du camp d’Auschwitz pour servir de cobayes dans le cadre d'expérimentations à prétention médicale et de caractère confidentiel cela conduira à un procès où les dirigeant de bayer s'en tireront grâce des protection importante au sein de l'appareil éconolmique industriel des USA fortement comprommis dans l'utilisation de la main d'oeuvre concentrationnaire sous la botte nazie

Cinq lettres signées par les responsables de Bayer et destinées aux dirigeants du camp d'Auschwitz, rédigées en avril et mai 1943, ont été découvertes par un régiment de l'Armée soviétique lors de la libération du camp d’Auschwitz, pour l'achat de « lots de femmes » déportées. (Des extraits de ces lettres sont lus dans deux documentaires réalisés par Émile Weiss, le dernier volet de la trilogie documentaire Destruction sur le camp d'Auschwitz, et également dans Criminal Doctors - Auschwitz17, France, 2013.)

La première lettre indique le besoin de femmes déportées, en tant que cobayes pour expérimenter un soporifique. La deuxième stipule que le prix de « 200 marks est exagéré ; nous offrons 170 marks par sujet, nous avons besoin de 150 femmes. » La troisième demande : « Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines. » La quatrième indique : « Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant, quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant des résultats des expériences. » Enfin, la cinquième et dernière lettre retrouvée mentionne : « Les expériences n'ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot. »

Après la guerre, lors des procès de Nuremberg, l'une des douze séances concerne directement le Procès IG Farben dont Bayer était une des branches où plusieurs de ses dirigeants sont condamnés pour crimes de guerre, entre 6 mois et 6 ans de prison. Bayer n'a pas fait l'objet de poursuites mais son personnel dirigeant a été limogé et IG Farben démantelé...pour revenir à la configuration d'avant guerre.

Condamanation si peu dissuasive que cela ne modifira pas pour autant les pratiques de fond :

Dans les années 1980, un de ses produits, le nemacur (organophosphoré), au coeur du scandale de l'huile délibérément frelatée va faire en Espagne plus de 600 morts, plus de 2000 victimes constatées .

 

Voici la (mauvaise mais utile) traduction de la page anglaise de wikipédia consacré à IG Farben. Ig Farben constitue le socle des entreprises industrielles chimiques nazies qui vont structurer la base industrialo financiere de la RFA après la guerre. Voila la brochette d'héritier assumés du nazisme qui s'offre les fabricants de ce Napalm qui tue toujours aujourd'hui au vietnam et au cambodge et au Laos

Si l'Union soviétique a saisi la plupart des actifs d'IG Farben situés dans sa zone d'occupation dans le cadre de leurs paiements de réparation, dans la zone d'occupation occidentale, la politique de destruction de la société a été très vite abandonnée. pas que pour des raison d'utilisation par les alliés de l'ouest mais notamment à cause d'une trop grande imbrication des entreprises avec des entreprises américaines, notamment avec Ford, les successeurs de Standard Oil Dupont et quelqes autres pointures de ce type. 

IG Farben a été outil de reconstruction dans les zones occidentales et encontinuant de faire des affaires. En 1951, la société a été re-scindée en ses sociétés constitutives d' origine. Les quatre plus grandes rapidement acheté les plus petites.

Aujourd'hui Agfa , BASF et Bayer restent,

Hoechst  en 1999 a cédé de son activité chimique Celanese AG avant de fusionner avec Rhône-Poulenc pour former Aventis , lequel a fusionné plus tard avec Sanofi-Synthélabo pour former Sanofi .

Deux ans plus tôt, une autre partie de Hoechst a été vendu en 1997 à la partie chimique de Sandoz, la Muttenz (Suisse) sur la base Clariant . Les sociétés remplaçantes sont parmi les plus grandes sociétés chimiques et pharmaceutiques du monde : 

Sur les 24 directeurs d'IG Farben inculpés jugés pour activités bnazies majeures dont la production du Zyclon B (1947-1948) devant un tribunal militaire américain (lors des procès de Nuremberg ultérieures , 13 ont été condamnés à des peines de prison entre un et huit ans, mais la plupart ont été rapidement relâchés et plusieurs sont devenus des cadres supérieurs de l' industrie dans les sociétés d' après-guerre issues de la division administrative d' IG Farben et d' autres sociétés.

Certaines des personnes qui ont subit de faibles peines de prison, mais plus tard vont devenir après guerre des leaders d' entreprises connue:

  • Hermann Schmitz , qui est devenu membre du conseil de surveillance de la Deutsche Bank à Berlin et président d' honneur du conseil de surveillance de Rheinische Stahlwerke AG 
  • Georg von Schnitzler , servant en tant que président de la Deutsch-ibéro-Amerikanische Gesellschaft 
  • Fritz ter Meer , devenant président du conseil de surveillance de Bayer AG et membre du conseil de surveillance de plusieurs entreprises 
  • Otto Ambros , sièges de maintien au sein des conseils de surveillance Chemie Grünenthal (actif pendant le scandale Contergan), Feldmühle et Telefunken, et de travailler en tant que consultant économique à Mannheim 
  • Heinrich Bütefisch , devenant membre du conseil de surveillance pour Deutsche Gasolin AG, Feldmühle et Papier- und Zellstoffwerke AG, et de consultation avec Ruhrchemie AG Oberhausen et ensuite rejoindre son conseil de surveillance.
  • Max Ilgner , devenant ainsi le président du conseil d' administration d'une entreprise de chimie à Zug (Suisse)
  • Heinrich Oster , devenant membre du conseil de surveillance de Gelsenberg AG. 

D'autres ont été acquittés (de façon surprennate tant leurs responsabalités étaient établies) et plus tard sont revenus des leaders dans quelques fleurons industriels de RFA dont Bayer :

  • Fritz Gajewski , devenant président du conseil d'administration de Dynamit Nobel
  • Christian Schneider (chimiste) , devenant membre des conseils de surveillance des Süddeutsche Kalkstickstoff-Werke AG Trostberg et Rheinauer Holzhydrolyse-GmbH, Mannheim.
  • Hans Kühne , en prenant une position à Bayer Elberfeld .
  • Carl Lautenschläger , de devenir un associé de recherche à Bayer Elberfeld 
  • Wilhelm Rudolf Mann , reprenant sa position en tant que chef des ventes pharmaceutiques à Bayer . Il a également présidé la GfK, Society for Consumer Research, et ​​le Comité du commerce extérieur de la BDI, Fédération de l' industrie allemande.
  • Carl Wurster , reprenant son poste de président du conseil de gestion, et a été la principale force derrière le rétablissement de BASF . Après sa retraite, il a continué à être actif en tant que membre et président du conseil de surveillance dans des sociétés telles que Bosch , Degussa (plus tard en cours d' acquisition par RAG ), et Allianz .(à qui le gouvernement français lors de leur privatisation a refilé les Assurances Générales, nationalisée en 1945 pour fait de collaboration.
  • Heinrich Gattineau , devenant membre du conseil d' administration et du conseil de surveillance de WASAG Chemie-AG et Mitteldeutsche Sprengstoff-Werke GmbH 

 

Voila pour le costume de Bayer acheteur.

 

Passons à Monsanto :

Dans les années 1940, Monsanto était un producteur majeur de plastiques comme le polystyrène et des fibres synthétiques. Monsanto est notamment la première entreprise à avoir produit des DEL visibles en masse, de l'aspartame et de l'hormone bovine de croissance recombinée.

Monsanto était détentrice du brevet aujourd'hui tombé dans le domaine public sur le glyphosate, herbicide total qu'elle commercialise sous la marque « Roundup ».

On aurait pu dire que c'était par méconnaissance scientifique que des "erreurs" se sont produites. Que nenni, tout s'articule de façon délibérée :  Elle a aussi produit des PCB (Les polychlorobiphényles (PCB), aussi appelés biphényles polychlorés (BPC), ou encore parfois improprement dits « pyralènes ») et à partir de ses recherches, a fourni massivement l'US Air Force en ce sinistre que célèbre agent orange.

L' Agent Orange est le surnom donné cet Herbicides arc-en-ciel (ou plus exactement dans ce cas un défoliant). C'est un des poisons les plus puissants et les plus stables connus (notamment en raison de la présence de dioxine) ; c'est lui va définir la norme Séveso. L'agent orange est responsable de maladies tant chez les militaires assurant sa dispersion mais surtout chez les civils et combattants vietnamiens évoluant dans les zones directement ou indirectement exposées.

Il sera le plus employé par l'armée des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam entre 1961 et octobre 1971. Le produit était répandu principalement par avion au-dessus des forêts vietnamiennes ou sur des cultures vivrières dans le cadre de l'Opération Ranch Hand, elle-même issue du programme Trail Dust.

Il a aussi été utilisé par les américains au Laos et au Cambodge ou encore sur la zone démilitarisée séparant les deux Corées.

Ses effets sont désatreux pour l'homme : lors d'une exposition longue, il provoque une dégradation du système immunitaire, du système nerveux, du système endocrinien et des troubles de la reproduction. Tous ces effets étaient dès le départ connus. 

Après 1971, les américains évacuèrent l'essentiel de leurs barils stockés en Asie-du-sud-est vers l'atoll Johnston. Entre 1971 et 1972, toutefois, l'armée du Sud-Vietnam encadrée de conseillers US continua à utiliser des défoliants.

 

Voila de quoi vous permettre d'apprécier, enrichi des connaissances actuelles, le dégré de prédation de ces deux groupes et la musique des trompettes qui depuis ce matin saluent la noce.

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