Rappeler aujourd'hui
qui sont ceux
qui ont permis,
voulu, organisé, couvert cela :
Les responsables de cette terrible répression ne sont pas loin. Ils avaient alors inventé le terme de "ratonnades" qui les caractérisent.
Aujourd'hui, ils parlent de gris, toujours de "bougnoules" généralisés au très soft "migrants". Toujours ressurgissants pour tous les combats réactionnaires.
Avec leurs succésseurs ceints d'écharpes et portant drapeaux dans le défilé des rancis d'une inhumaine vertu qui (sans interdiction, eux) ils étaient dans le cortège homophobe intégriste qui s'étirait à Paris ce 16 octobre.
Ils sont avec leurs gros bras à la tête des rassemblements anti-réfugiés qui instille une haine vengeresse pour part sécrétée par la rancœur d'avoir perdu leur statut (et rentes) de colon en Afrique du nord.
On les retrouve tenanciers de ces chancres "identitaires" qui ouvrent avec l'assentiment des autorités qui refusent de les interdire.
Ils ressortent, tapis et enkystés qu'ils étaient, dans certains espaces policiers où à partir des crises et violences urbaines certains ne se privent pas d'ouvertement d'attiser les colères pour en faire de la haine chimiquement pure.
Leur origine, leurs mots , leur pratique, leur objectifs les caractérisent comme étant mères porteuses, géniteurs de cette procréation politiquement assistée dont le fruit de leur union accouchent des enfants perpétuant la bête immonde.
En 1943, depuis sa prison berlinoise, avant d'être exécuté, Julius Fucik, communiste organisateur de la résistance tchèque s'était écrié:
"Homme, je vous aime, veillez".