A Paris tandis qu'on rénove la Santé (qui certes, en avait bien besoin)

l'APHP s'occupe de notre santé

d'une façon

dont on pourrait

sans problème se passer

C'est Roger qui soulève le couvercle du pot aux roses (c'est le cas de le dire) et ce qui s'élève va faire la joie (en vérité la colère) de tous les pneumologues et allergologues.

Pour l'anecdote à l'époque où l'approvisionnement de la CPCU se faisait entre autre par trains, l'été, les voyageurs des trains de banlieues se jetaient sur les fenêtres pour les remonter tant fumées et odeurs étaient incommodantes.

Même avec les travaux d'assainissement qui ont été imposés par les luttes des populations et les salariés de la TIRU-CPCU, on ne peut pas dire que ce qu'on y respire soit à la hauteur de la pureté des sommets alpins ou du plateau ouessantin.

Proposition de Canaille le Rouge : pourquoi ne pas utiliser pour parties les terrains non accessible librement aux population des nombreux hippodromes que se réserve la bourgeoisie parisienne pour y installer les équipements nécessaires ? Des dizaines d'hectare d'herbes et de machefer quasiment sans arbres sont disponibles.

L'article de Roger : 

Cela dit, les pouvoirs publics dont la municipalité parisienne montrent une grande capacité à maintenir une vieille pratique traditionnelle de l'aristocratie puis de la bourgeoisie triomphante : rejeter hors de la ville ses "servitudes".

Ce furent d'abord les cimetières et les hospices pour les vieux (Ivry, Nanterre etc.) puis les asiles d'aliénés, les commerces de la vie quotidienne, puis la population laborieuse et la construction des villes dortoirs sur bases des principes du fasciste revendiqué Le Corbusier. Suivirent le départ des halles, les gares triages et entretient de la RATP et de la SNCF, les centres de tri des PTT  tous terrains reconvertis en sièges sociaux et habitats de luxe (avec un zest de logements sociaux - dont le plus grand nombre hors d'atteinte pour la caissière de supérette ou le serveur de chez Mac Do -pour faire passer le brouet).

dès lors que des luttes puissantes ne les empêchaient pas (Championnet, Austerlitz), toutes ces emprises publiques furent livrées par lots d'hectares viabilisés et décontaminés sur fonds publics aux promoteurs.

Maintenant, c'est le tour hôpitaux au nom d'une rationalisation qui masque cette réorientation-marchandisation du service public de santé publique vers la gestion comptable de la santé publique.

Vue les craintes portées par le corps médical et les personnels en matière de santé publique sur les risques liés au choix de l'implantation, l'APHP ne nous dit pas si elle a proposé à Borniol de passer convention avec la CPCU pour économiser l'installation d'un crématorium.