Où après la privatisation des profits,
revient le temps de la socialisation
des pertes...discutables.
Quand la Ville de Paris et son conseil ont organisé la provatisation du POPB et sa tombée dans l'escarcelle d'ARENA, Canaille le rouge a fait partie de ceux trop peu nombreux qui ont dénoncé la braderie du patrimoine social de la Ville.
Alibi de la crise sanitaire Aréna tend sa sébille et la Ville avec mansuetude se fait une fois encore pourvoyeuses de gracieuses aumones.
Le 8 octobre 2015, AccorHotels avait annoncé avoir signé un contrat de « naming » du Palais omnisports de Paris-Bercy pour dix ans, avec une option de cinq ans renouvelable une fois. Ce pour un montant compris, selon la durée retenue, entre 41,5 millions et 83 millions d’euros.
A la clé lors de la signature initiale : les prestations aux entreprises. Elles représenteront la moitié du chiffre d’affaires de feu le POPB. Le nombre de loges privatives va passer de 18 à 53, les salons vont être multipliés et un club affaires sera créé.
La SEM porteuse au nom de la mixité des capitaux ou la dominante n'est ni publique ni sociale (voir ci dessus) abrite en position de force le groupe Accor.
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Ce que le monde est petit et bien fait quand même : l’assemblée générale du numéro un européen 6e mondial de l’hôtellerie, Accor, réunie fin 2019 à Paris, a approuvé à la quasi-unanimité le renouvellement pour 5 ans du mandat d’administrateur de l’ancien chef de l’État nouveau délinquant condamné Nicolas Sarkozy, qui occupe ce poste depuis 2017.
Les actionnaires du groupe ont renouvelé à 99,38 % des voix le poste d’administrateur indépendant de Nicolas Sarkozy.
Accor a réalisé un bénéfice net record pour 2018, de 2,23 milliards d’euros, grâce à la plus-value de 2,4 milliards réalisée à l’occasion de la cession de 65 % de son pôle immobilier AccorInvest. Son chiffre d’affaires est ressorti à 3,61 milliards d’euros, en hausse de 16,9 %, grâce à des acquisitions.
Mais il faut recapitaliser alors que le groupe ne semble pas etre à l'agonie :
A moins que ce soit l'annonce de cette injection d'argent public pour gaver le capital privée qui dope le cours.
On sait au moins maintenant à quoi vont servir l'argent des contraventions et la manne des Zorrodateurs parisiens.