Ce n'est pas encore
la jeune garde, mais...!
Pourquoi Canaille le Rouge reste indécrottablement optimiste malgré la couleur de l'horizon.
La chanson de Ferrat n'est plus jeune, mais son message, au vu des sondages de la semaine, ne reste-elle pas toujours actuelle ?
"63 % affirment qu'ils pourraient « participer demain ou dans les prochains mois à un grand mouvement de révolte »" ( volet français d'une vaste consultation* européenne auprès de jeunes de 18 à 34 ans, baptisée "Generation What", )
Dédié toutes celles et tous ceux qui se sont usés les rotules sur tous les pavés et piquets de grèves, à leurs parents qui ont fait de même, à ceux de leurs enfants qui poursuivent le labeur, permettant à ceux qui les suivent et cherchent leur voie pour efficacement continuer.
A partir des réponses de 200 000 jeunes Français interrogés sur internet d'avril à mi-juillet 2016, une sociologue a constitué avec TNS Sofres un échantillon représentatif de 20 000 personnes, sur lequel elle a basé son analyse.
Selon Anne Muxel, leur pessimisme sur la société française, face à la crise économique et au chômage, « s'est encore amplifié depuis 2013 ». 73% pensent que « la crise économique aura un impact sur leur avenir » et 53% considèrent « que leur avenir sera plutôt pire » que la vie menée par leurs parents.
Mais, et c'est là que l'horizon s'éclaire,
Alors que:
43% des jeunes ont décidé de ne pas aller voter à la prochaine élection présidentielle. (BVA dec 2016)
Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo, dévoilé ce vendredi 16 décembre, un tiers des jeunes de 18 à 34 ans ne se reconnaissent plus dans l'offre politique classique.
Sur l'occupation valorisation repoussoir du f-haine :
"Pourtant, les deux tiers des jeunes disent avoir une image négative du Front national (67%). Ils sont même 39% à en avoir une "très mauvaise image", révèle franceinfo.
Les autres partis politiques ne sont pas épargnés : ils sont 69% à avoir une mauvaise image du Parti socialiste, et 65% du parti Les Républicains."
"Conséquence de ce manque d’attrait, pour la prochaine élection présidentielle de 2017, un jeune sur trois envisage de ne pas aller voter. 12% d'entre eux sont quasiment sûrs de ne pas s'y rendre. Pour près d’un jeune sur deux (45%), la tentation de l'abstention est due au fait qu’ils ne se reconnaissent pas dans les idées et les réformes d’un candidat. "
"Toutefois, leur vote peut facilement évoluer d’un scrutin à l’autre. Ils sont ainsi 70% à déclarer voter en fonction des circonstances, sans tenir compte de leur propre proximité politique. Le sondage dévoile également que l’abstention est clairement devenu un choix pour les jeunes."
63% disent avoir confiance dans les organisations humanitaires.
Il y a une forte propension à la démocratie directe et à la protestation: 63 % affirment qu'ils pourraient « participer demain ou dans les prochains mois à un grand mouvement de révolte ».
La responsabilité dans les générations plus âgées des démissionnaires (et parmi elles, ceux qui battus baissent les bras) est décisive.
Rejeter les faillis, mettre en quarantaine les fascistes, désamorcer les chimères, çà, c'est notre boulot.
Tenir les étriers pour que les jeunes enfourchent leur avenir, construisent le projet global qui leur permettent en s'épanouissant d'émanciper la société.
Devant tant de potentialités, a-t-on le droit de baisser les bras ?
* Réalisée à l'initiative des sociétés de production Upian et Yami 2 avec France Télévisions, cette consultation invitait les jeunes à exprimer leur point de vue sur la politique, la société, l'économie, et sur des sujets plus intimes (pratiques culturelles, rapport au monde du travail, relations personnelles ...).
A partir des réponses de 200 000 jeunes Français interrogés sur internet d'avril à mi-juillet 2016, la sociologue a constitué avec TNS Sofres un échantillon représentatif de 20 000 personnes, sur lequel elle a basé son analyse.