Petite fable primaire
pour fuir les roses sirènes
Le concours de mister primerose est lancé :
Ils étaient neuf à se mettre en lice pour devenir les " misters France " du concours du meilleurs bonimenteur, parade animé par Jean Christophe de Fontenay dans le rôle de Geneviève Cambadelis.
Parmi les neufs, deux s'étant présentés chaussés de bottes, posés sur la glèbe pour s'y légitimer en montrant qu'elle existe, ont immédiatement été sortis du jeu pour non-respect des règles de concurrence. Les 7 autres, hors-sols chimiquement purs, et leurs escarpins auraient subie comme un handicap d'être ainsi différenciés.
Maintenant égalisées les conditions de l'offre, parole de Jean-Christophe, on peut d'un seul service, foi de Cambadelis, du cirque du capital jouer les Monsieur Loyal.
C'est que si neuf muses l'usent, plus que sept mercenaires ; il sert.
Les sept chevaliers à la rose retenus, munie de leur éponge à effacer le bilan et le chiffon à lustrer le système, du plumeau à dépoussiérer les promesses sont maintenant dans les starting-blocks. Il n'y a plus qu'allumer les projecteurs et brancher les micros, mettre fond de teint, serrer le nœud de cravate, dire moteur pour voir au frais du contribuable japper les chiens de garde.
Pendant ce temps,
Jean Ortiz, révolutionnaire enflammé parce que communiste, porteur de fulgurante lucidité dans son horizon de trop grande confiance, au cœur aussi grand que passionné – c'est pour cela que La Canaille l'aime – vient d'adresser une lettre à une dirigeante du P "c "F, réfugiée dans les Pyrénées-Atlantiques, potiche politique que Canaille le Rouge eu le loisir de voir à la manœuvre quand étudiante à Paris, elle vibrionnait autour de déjà P. Laurent. ; la dame appelant, c'est sa liturgie, à " l'union de la gauche ".
Jean Ortiz ayant foi comme baptiste dans l'avenir du P "c "F, ayant vu le jeu des sirènes en fait sept mercenaires et chef de chœur chantant leur mélopée, la met en garde sur cette démarche encore plus suicidaire en 2017 qu'en 2012 déjà espoiricide en 2007 après avoir été désespérante en 2002. " Marie-Pierre, laisse tomber Lorelei et son crépuscule de ses dieux ".
Si Jean joue les Monsieur Seguin, personne qui lui a dit que la Blanchette est obstinée et que les loups roses la fascinent.
Ce que ne sait peut-être pas l'ami et camarade Ortiz, c'est que sa correspondante, privilège des études et usage aléatoire des références, avec des mots à faire passer Lénine pour l'aile de droite de Kerenski , appelait déjà en 1987 à ...l'union avec le PS, les ministres communistes partis du gouvernement en 1984, la politique du PS ayant déjà, encore, comme toujours permis le retour de la droite au pouvoir. La dame a de la constance comme surveillante de baignade dans la pataugeoire à mandat, n'hésitant pas à se mouiller dans les piscines tarbaises.
Jean Ortiz , l'ayant donc surprise en rejouer façon Salomé et sa danse des sept voiles devant le divan solférinien lui écrit : "…l’unité se pose en terme de mouvement social, en bas, de convergence dans les luttes contre le capitalisme, pour des changements structurels, loin, très loin, des calculs d’appareil, des formules creuses et usées. ... " Hum que c'est bon de voir cela rappelé en pleine lumière à la face du monde politique ! Encore Jean, encore … !
Mais pour que le plat à mitonner cette roborative garbure ne surisse pas, surtout regarder si le fond de la casserole est bien net. Or, non seulement l'émail a sauté, mais la fonte est poreuse. À force de faire cuire et recuire la tambouille dans la même marmite culottée depuis les légumes de Guy Mollet, ayant vu arriver ensuite épices et ingrédients divers, mouillée au bouillon de programme commun et viandes avariées d'Epinay, additif de saveur et agent de sapidité concoctés entre l'ENA et les pharmaciens de la rue Cadet, depuis plus d'un demi siècle, le faitout est pourri ici, percé là, le fond est si instable que sautant sous la flamme des exigences du capital, de creuset d'espoir, la gamelle n'est plus qu'un sismographe à mesurer et enregistrer les échecs et ébouillanter le voisinage.
Pourquoi ? Est-ce de la seule responsabilité des "Zôtres ".
As-tu remarqué que dès qu'arrivait l'ombre d'un isoloir le P "c "F d'habitude si prompt à s'installer entre Cambadelis et Mélenchon sur les trottoirs des cortèges, ayant décidé d'être " un parti comme les autres " fait comme les autres " et donc oublie que pour voir les acteurs du mouvement social passer par ces isoloirs, moment d'expression de leur colère, il faut que ceux-ci trouvent motivations dans les projets (pas promesses) que les isoloirophiles devenus cortègeophobes pour cause de largeur du râteau à voix ont rangés aux archives et tentent de rayer de leur état-civil permettant à tous les charognards et autres témoins de Jéhovah de la politique de mettre main basse sur les registres ?
Donc d'accord avec toi pour stigmatiser le clan des solfériniens pour causes de haute trahison du mouvement social mais dire clairement que la question des isoloirs ne peut être celle qui porte l'issue, ceux-ci pouvant être à un moment donné que l'outil à peser le rapport de force, mais pas le lieu de sa construction.
Penses-tu vraiment que les réguliers et séculiers du P "c "F soient en résonance avec les attentes populaires ? Ne sont-ils pas de ceux qui appellent au nom du réalisme devant la crise à modérer les doléances tout en pensant être en droit de tenir la plume des cahiers ? C'est à cela qu'on mesure ce qu'est une bourgeoisie cherchant à s'installer ; de montante à sanctuarisée.
Comme aurait pu le chanter cet autre Jean, ce cher Ferrat " ♫ hou hou, méfions-nous, les Bobos sont partout ♫"
Et oui Jean regarde autour de toi qui as les pieds sur terre, les hors-sols, ce ne sont pas qu'à l'horizon.
Chère Marie-Pierre, Tu as écrit ce jour mercredi 14 décembre 2016 dans l'Humanité une phrase qui restera historique : " L'unité de la gauche redevient une exigence car perçue comme le seul mo...