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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Et si maintenant nous revenions aux choses sérieuses

Publié le 14 Mars 2017 par Canaille Lerouge in politique, Pour réfléchir ensemble, Du côté des luttes, L'Utopie - çà se construit., démocratie, capitalisme, la culture et les idées, fascisme

Comment se sortir

de cette cynique mascarade

que nous jouent les hors sol ?

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Le maintien de la candidature de Fillon dans les conditions de sa mise en examen, met une élection déjà plus que contestable dans sa forme et sur le fond constitutionnel dans une situation inédite.

Sur toute la durée de la mandature la vie politique a été secouée de spasmes profonds liés au rejet des lois que les droites ont ensemble fait passer en force par le parlement en recourant à des mesures liberticides contre le mouvement populaire majoritaire dans le pays.

Il ne fallait pas que le calendrier électoral puisse permettre que les électeurs viennent demander des comptes à ceux qui se sont ligués pour casser les garanties sociales des salariés de notre pays pour pousser les feux de l'intégration capitaliste européenne.

C'est ce qui explique cette machination politicienne avec le repoussoir, recours éventuel, d'un  f-haine permettant de séquestrer et saigner la démocratie.

Les affaires et autres scandales bien réels, révélateurs de l'esprit d'impunité qui règne dans la caste des hors sol,  le tout consciencieusement monté en épingles par les chiens de garde du système, servent à interdire au débat de fond de prendre sa place sur la scène politique.

Les fillonneries juridiques, macroneries financières et autres le-peneries fraudulo-maffieuses, toutes ces magouilles d'affairistes sur fond de délinquance majeure en col blanc et costard sur mesure font un écran de fumée diffusant des vapeurs pestilentielles.

En prime l'écoeurement est tel qu'il est légitime de se demander si les honoraires d'avocat de l'ex premier ministre de Sarkozy ne devraient pas être imputés au compte de campagne du f-haine tant Fillon par son comportement draine à grand débit les voix vers la führerin pour faire monter ses bannière du repoussoir.

Le fait de s'inscrire dans cette logique présidentielle hors d'un débat de fond avec les électeurs appelés à soutenir des programmes dont il n'ont pas eu à débatte montre aussi la part de faillite des candidats se présentant comme opposés à la droite.

Pour l'officialisé du PS, être du PS et son accord pour assumer l'héritage des politiques antérieures auxquelles il a durant 5 ans contribué, le disqualifie d'office.

Reste trois candidats partageant un ancrage trotskiste dont le fond de commerce quotidien depuis des années a été basé sur un anticommunisme tellement bornés qu'ils ne se sont même pas rendu compte que le P"c"F n"existait plus.

Dans ces conditions la seule question pertinente est de savoir si la souveraineté populaire a possibilité de trouver une issue dans le cadre de cette élection dont l'espace est clôturé par le mur des institutions européennes.

Comme le disent les militants de RougesVifs Ile de France :

"La campagne actuelle de l’élection présidentielle pousse la classe politique française au ridicule. La droite qui se déchire tant la concurrence est acharnée pour avoir la place, le fondé de pouvoir des banques Macron qui a des dents qui rayent le parquet, le PS qui renâcle à soutenir son candidat, le PCF qui un temps appelait au retrait de la candidature de Mélenchon en faveur d’Hamon après l’avoir imposé à ses adhérents, l’extrême droite qui veut profiter de la situation et du désarroi populaire pour prospérer…

Le FN, justement, démontre toute son « utilité » dans les institutions de la Vème République en tant que défouloir et repoussoir. Sans lui, Hollande n’aurait pu se maintenir tout au long de son mandat. Une fois de plus, il sert à faire voter, principalement au second tour contre lui pour fournir une légitimité improbable au futur locataire de l’Élysée par une participation inespérée.

Décidément, les mécanismes institutionnels de notre soi-disant démocratie s’avèrent mortifères pour toute véritable expression populaire, pour toute aspiration du monde du Travail à décider de la valeur des richesses qu’il est seul à créer."

Dès lors, la question première à se poser ne serait-elle pas plutôt celle ci : 

Sans lucidité politique sur les causes de l’impuissance de nos luttes sociales et syndicales, nous sommes condamnés à de nouvelles désillusions. L’élection présidentielle actuelle participe à dévoyer notre réflexion pour ne pas s'engager sur les pistes à explorer collectivement. Comment en sortir ?  

Il est évident que poser ces questions de cette façon pourra sembler à contre courant. Normale, ce l'est. Mais si nous voulons nous extraire de cette nasse à trois cotés qui enserre le mouvement populaire, ne faut-il pas commencer par poser clairement le problème pour envisager des solutions qui impliquent une franche rupture et donc de s'extraire des courant dominant ? 

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