Coup de gueule
Aujourd'hui a eu lieu dans la cours d'Honneur de l'Hotel des Invalides l'hommage officiel de la France à Louis Cortot.
Résistant, ouvrier, métallo, le dernier survivant des Compagnons de la Libération appartenant à la Résistance intérieure.
Il n'a pas 16 ans quand il rejoint la première organisation de lutte armée en France l'Organisation Spéciale du PCF. Il commence par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts.
Dans son usine, le jeune ouvrier-ajusteur confectionne les bombes qu’il utilisera lors de ses missions : déraillement d’un train de tanks provenant des usines Renault, grenadage d’un convoi des jeunesses hitlériennes à Trappes, attaque du bureau du Rassemblement national populaire à Boulogne-Billancourt, etc.
Combattant des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), il deviendra à 18 ans cadre des FTP officier FFI. Membre du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, il est chargé des liaisons entre l’état-major des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris. Organisateur des maquis de Seine et marne sud, Il est grièvement blessé à Lieusaint , le 26 août 1944,
Ses états de service conduiront De Gaulle à le faire compagnon de la Libération à 19 ans, sous l'arc de triomphe dans Paris libéré, le 11 novembre 1944.
il reprendra son métier d'ajusteur chez Dassault après la guerre et partira à la retraite en 1986.
Aucun parti politique se déclarant héritier des valeurs de la Résistance d'officiellement présent à cet hommage. AUCUN.
Tous ceux qui nous parle du CNR et ses valeurs mais acceptent les abandons de souverainetés au sein de l'UE, absent ce jour.
Vous comprenez la colère de Canaille le Rouge ? Lui pourtant peu friand de ce genre de moment et peu enclin à fréquenter ces lieux y était pour saluer la mémoire d'un homme simple qui a su montrer ce que s'engager et rester fidèle à ses idées veut dire.