10 mars 2017- Tribunal correctionnel, Brest :
Encagoulé, muni de bombes lacrymo, ce toxicomane avait braqué sept pharmacies et quatre stations essence à Quimper (Finistère), Châteaulin, Briec et Landrévarzec. Les braquages ont eu lieu entre le 16 mai et le 2 novembre 2016. Ce jeudi soir, il est condamné à quatre ans de prison ferme avec mandat de dépôt.
10 mars 2017- Cours d'assises, Paris
La cour a prononcé une peine de cinq ans de prison avec sursis à l’encontre de Damien Saboundjian, qui avait tué un fugitif d’une balle dans le dos en 2012.
Reconnu coupable de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Il ne s'agit pas ici d'excuser l'un pour enfoncer l'autre mais de donner à mesurer combien la proximité des leviers de l'appareil d'état arase les risques et minimise la sanction des uns tandis que l'éloignement est sans complaisance voire enfonce celui qui en est distant ou marginal.
Voler avec violences volontaires, c'est quatre ans fermes, tuer par violences volontaires, c'est 5 ans avec sursit.
Nous sommes dans une variante d'un rapport de classe devant la justice avec ce SDF condamné à 3 mois fermes avec mandat de dépôt prononcé par le tribunal pour vol d'un petit chèvre quand la directrice du FMI est reconnue coupable -mais sans peine- d'avoir ménager le fromage du capital avec mandat de continuer exprimé dans l'enceinte du tribunal.
Quelle lumière sur l'articulation à la nature de l'Etat et ses lois comme outil de protection d'un système et de tolérance pour ceux chargés de le protéger quand la stigmatisation absolue de toutes les catégories de "brebis galeuses" sans discernement est le fond de commerce de l'idéologie sécuritaire instaurant une scandaleuse non hiérarchie des peines.