la grande frousse des nantis

Quand la meute

des chiens de garde perd la trace,

les grands veneurs

sortent leurs piqueurs.

Signe que ça branle dans le manche et que la peur de la revanche se ranime, la "Directrice de la recherche éditoriale" (sic) de Ouest France, surtout fille de son père* vient d'une plume frémissante de colère nous gratifier d'un edito en accès libre, visant ainsi un public bien plus large que les pourtant nombreux seuls abonnés.

La dame, telle la France de Roger Gicquel a peur et veut la partager avec ce florilège d'édito dominical à commenter à la sortie de la messe qui heureusement est aussi  garnie de fidèles que l'est de caviar un filet à provision de bénéficiaire du RSA. Florilège donc, jugez en : 

"L’électricité a été coupée à la permanence de Gérard Larcher, président du Sénat. Et aussi au domicile de Bruno Retailleau, action revendiquée par la CGT Énergie Vendée. C’est illégal. Une façon de faire pression sur les élus pour influencer leur action et leur vote !...

...Tous ceux qui soufflent sur les braises, sont au mieux des irresponsables au pire des manipulateurs. Ils exploitent les difficultés des uns et les déceptions des autres en espérant tirer les marrons du feu. Les députés qui ont hué la Première Ministre à l’Assemblée Nationale en couvrant sa voix ont donné à nouveau un funeste exemple.

Des métiers sont pénibles. Mais peut-on, pour autant, mettre en péril la santé publique en bloquant des sites d’incinération de déchets ? Bloquer des routes, des voies ferrées, des ports, c’est empêcher la liberté de circulation, la liberté de travailler ! Quant à la menace de grève du baccalauréat : pense-t-on aux élèves qui après la pandémie ont encore plus besoin de confiance pour construire leur avenir ? Cet égoïsme à courte vue est une injustice envers eux. Au lieu de les aider à avancer, on les entraverait et on les plongerait dans l’incertitude."

Fermez le ban

Ne nous y trompons pas la bourgeoisie française à des ressources économiques, coercitives, répressives et idéologiques pour s'opposer et agir pour faire plier la colère populaire.

Mais quand même, en arriver à ce dazibao-oriflamme d'une troménie de la réaction aux abois, du pas vu de ce niveau depuis 1968, c'est que pour le moins le clan de la rente et du coupon, celui dans le grand ouest de l'agro-industrie dévastatrice expansive, le clan des Bolloré &C° sont plus qu'inquiet à l'idée que les châteaux puissent être investis.

Quand l'hértière épistolaire de la sinistre Sévigné tremble, c'est que pour le peuple et son moral, ♫ça va très bien madame la marquise , ça va très bien, ça va très bien.♫ 

* Hutin père installera le réanimé collabo "Ouest Eclair" disparu brutalement le 1er aout 1944 et renaissant miraculeusement le 07 aout 44 en présentable Ouest France dans les mêmes locaux, la croix de Lorraine ayant  à vitesse V remplacé la Francisque.

Pour faire accepter son journal par les autorités parisiennes issues de la résistance, il a bénéficé de l'appui d'un certain Émilien Amaury, qui fait partie des nouveaux sociétaires de la SARL possédant le journal, fondé en septembre 1944, aux côtés de personnalités d'un nouveau parti politique, le MRP démocrate-chrétien viscéralement anticommuniste et plus largement anti ouvriers.