Ce n'est pas la CGT qui le dit
mais une pompe a fric
et laboratoire à idées
de la droite
On avance doucement mais
une des revendications du mouvement social
concernant les retraites
commence à enfin
être prise en compte par les parlementaires.
La source peut demander principe de précaution .
Il s'agit d'un de ces machins gavé de thune pour produire et alimenter des rumeurs à partir des faits réels.
Pour ne pas avoir à mettre de masque ni des gants nous en resterons aux faits établis par ce "thinktank" (en français boite à idée).
C'est tiré du Figaro du 11 mars 2020.
Enfin une véritable prise en compte de la pénibilité et des carrières longues. Enfin la reconnaissance de l'inconfort de certains travaux de nuit.
Voila ce qu'a fait adopté les spadassins de la majorité macroniste soules les pordres du maréchal Ferrand :
- Seuls les députés nouvellement élus après 2022 seront alignés sur le régimes unique par points, âge pivot etc. qu'ils soient ou pas élus après 1975. Dans un souci de communisme égalitaire à faire applaudir les mânnes de Babeuf et Louis Michel réunis, les dépué ont voté que cela s'appliquera aussi aux sénateurs.
- Pour ceux actuelllement en place, répondant aux exigences du Sec. Gen. de la CFDT, ces valeureux et exemplaires chevaliers de l"apocalyspse sociale se conservent leur droit au pillage des finances publiques pour ceux né avant 75.
On apprend au détour de l'étude que le régime des députés est actuellement « largement déficitaire puisque sur 63 millions d’euros, 40 millions proviennent de la subvention d’équilibre (prélevée sur le budget de l’Assemblée nationale), soit un taux de couverture similaire aux régimes spéciaux de la RATP ou de la SNCF (60 %). »
L'étude nous apprend aussi ; comme grand sont nos législateurs ! Que pour économiser les deniers et le temps des débats publics, les condotières du macronisme & CAC-40 réunis ont vérouillé le texte pour le rendre étanche et ignifugé à toute remise en cause par le Conseil Constitutionel.
En 2021,nous allons commémorer l'histoire et fêter la jeunesse des idées du 150e anniversaire de la Commune de Paris , la mémoire de celles et ceux qui "montaient à l'assaut du ciel".
Canaille le Rouge, en pensant ces héros et victimes d'hier jette à la face des premiers et seconds couteaux du Capital, de l' état major politico-militaire siègeant à l'Elysée, à tous ces collabos du capital qui stabulent à l'Assemblée les paroles de cette superbe chanson révolutionnaire* en disant à ces précédents . Profiter bien.
Aujourd'hui, ce sont des mots des idées. Mais comme le disait Marx "Quand une idée juste s'empare des masses elle devient une force matérielle irrésistible que rien ne peut arrêter" et là, mesdames et messieurs les retraitables en cocons de soie, vous maintenant si méprisant, Canaille le Rouge vous le prédit, serez méprisé, vous mangerez dru et chaud".
Le plus tôt sera le mieux.
Sauf des mouchards et des gendarmes,
On ne voit plus par les chemins,
Que des vieillards tristes en larmes,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux mêmes sont tremblant.
La mode est aux conseils de guerre,
Et les pavés sont tous sanglants.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Les journaux de l'ex-préfecture,
Les flibustiers, les gens tarés,
Les parvenus par l'aventure,
Les complaisants, les décorés
Gens de Bourse et de coin de rues,
Amants de filles au rebut,
Grouillent comme un tas de verrues,
Sur les cadavres des vaincus.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
On traque, on enchaîne, on fusille
Tout ceux qu'on ramasse au hasard.
La mère à côté de sa fille,
L'enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges,
Valets de rois et d'empereurs.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Nous voilà rendus aux jésuites
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup.
Il va pleuvoir des eaux bénites,
Les troncs vont faire un argent fou.
Dès demain, en réjouissance
Et Saint Eustache et l'Opéra
Vont se refaire concurrence,
Et le bagne se peuplera.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Demain les manons, les lorettes
Et les dames des beaux faubourgs
Porteront sur leurs collerettes
Des chassepots et des tambours
On mettra tout au tricolore,
Les plats du jour et les rubans,
Pendant que le héros Pandore
Fera fusiller nos enfants.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Demain les gens de la police
Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service,
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuple et des curés.
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé?
Jusque à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé?
Jusque à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail?
À quand enfin la République
De la Justice et du Travail?
Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
* Paroles de Jean-Baptiste Clément sur l'air du Chant des Paysans de Pierre Dupont.
Cette chanson a été écrite en juin 1871 en pleine période de répression.