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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Caracas, qui tue qui ?

Publié le 9 Août 2017 par Canaille Lerouge in Nouvelles du front, politique, polémique, Solidarité internationale et expériences, impérialisme

 

Et qui organise quoi.

La peste brune encore une fois

Qui l'arme 

Missing à Caracas. 

Caracas, qui tue qui ?

Sous la pression d'une lame de fond médiatique identique  à celles qui déferlèrent contre l'Unité populaire chilienne de mars à aout 73 ou pour soutenir à Kaboul les Talibans ou Massoud  contre une invasion qui, soviétique, était abominable quand les Marines US libéraient la Grenade  au M16 armait la contra  en Amérique Centrale, réprimait en direct au Panama, pour ne rien dire de la Syrie de la Libye ou encore font les yeux de Chimène aux nazis ukrainiens installés par l'OTAN à Kiev, beaucoup s'interrogent (La Canaille aussi) sur la réalité des événement.

Juste pour rappeler la sélectivité des indignations.

Au Venezuela, Nous sommes dans une situation de pré-guerre civile.

Qui tue qui ? Quelle légitimité des gouvernements élus et réélus?

Qui déstabilise qui?

Avec quels armes ?

Caracas, qui tue qui ?

Au dernier bilan officiel des victimes de la crise au Venezuela, il est inintéressant de regarder comment se répartissent les victimes, cela donne indication sur l'origine de la violence :

  • 13 militants "chavistes" assassinés

  • 5 policiers tués

  • 30 passants tués par les émeutiers

  • 48 morts par balles et 13 assassinats durant les émeutes

  • 10 personnes mortes sur des barricades

  • 5 personnes tués par la police.

Voici la réalité des morts au Vénézuéla depuis que l'extrême-droite vénézuélienne (soutenue financièrement et fournie en armes par les USA) sème la terreur dans le pays.

PS : sur le référendum à Caracas rappelons qu'en France les 42% de votants sont considérés comme une grande victoire de la démocratie en juin quand 42% de votants au Venezuela en juillet serait une défaite pour le gouvernement bolivarien.

Comme le disait ce bon Albert :

Caracas, qui tue qui ?

P- S : Parmi les indignés montant au créneaux contre Maduro, on retrouve aussi ceux aujourd'hui chenus mais qui portaient déjà BHL ceux qui ont dénoncé le Vietnam quand celui ci est venu libérer le peuple cambodgien de la dictature de Pol Pot.

La sommes et la diversité de ces "parrainages" devraient faire réfléchir.

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