♫"si tu veux les J.O
n'oublie pas d'casser les colos"♫
air connu)
En 2024, si rien ne change en profondeur dans ce pays, sauf peut-être pour quelques individualités qui seront parmi les sélectionnés dans une des disciplines olympiques, les gamins qui vont passer l'été à galérer dans les cités et ZUP d'Ile de France en attendant la rentrée, seront parmi les exclus de la fête ou alors, durant trois semaines, seront utilisés sous statut précaire pour assurer le déroulement d'une fête où ils n'auront pas les moyens d'accéder.
Mais le directeur stratégie de chez LVMH maintenant adjoint à la maire de Paris et "...DRH" , à l'Hôtel de Ville verra le groupe de son ex patron mécéner à tour de bras (les retours fiscaux sont confortables) comme co-porteur des J.O. à Paris.
Et là, ça n'est pas du fictif ! La décision a beau avoir été prise en catimini, elle n'en a pas moins fait scandale chez les agents de la Mairie de Paris. En effet, on vient d'apprendre qu'Ann...
http://daccgtculture.over-blog.com/2017/10/anne-hidalgo-pique-2-millions-d-euros.html
En fouillant sur la toile, on trouve ceci, la coincidence des chiffres pourrait faire sourire si ce n'était pas si grave pour des centaines de gosses :
C'est dans "Capital" du 30 mai 2016:
"Le géant français du luxe LVMH a officialisé lundi son soutien à la candidature de Paris à l'organisation des jeux Olympiques 2024, à l'occasion d'un dîner des partenaires organisé à Paris et où était attendu François Hollande.
Le groupe n'a pas souhaité donner de détails sur la nature de son soutien, mais le "ticket d'entrée" pour devenir partenaire de Paris-2024 est fixé à 2 millions d'euros par entreprise."
Le Groupe de préciser :
Nous mettons naturellement nos valeurs d’excellence & de créativité au service de Paris 2024, pour faire rayonner Paris dans le monde
Marc-Antoine Jamet, Secrétaire Général
Comment laisser dans la balance le financement (par ailleurs bouclé) d'une opération ponctuelle de la prochaine mandature et les tarifs sociaux permettant aux enfants de celles et ceux qui assurent le service public dans la capitale, ceux qui ont les salaires bloqués, les effectifs rognés pour toujours plus de tâches quand elles ne sont pas privatisées, travaillant pour ses habitants mais aussi pour les millions de celles et ceux qui y viennent quotidiennement, pour le plus grand profit des grandes entreprises du luxe, du tourisme, de la finance et des technologies de pointe ?
Il est vrai que les salariés de la municipalité parisienne comme tout l'électorat populaire font parties de ceux qui ont été chassés de la capitale. Le risque de rétorsion électorale est minime. "A vaincre sans péril ont triomphe sans gloire" disait un célèbre hidalgo dans une pièce où seuls la vaillance et l'honneur, non les coffres forts et les équilibres fiscaux faisait chavirer les yeux de Chimène?
Le Cid pourtant historiquement au répertoire de la Comédie Française ne semble pas faire partie des repères culturels municipaux.