Bilan d'une semaine
qui restera dans l'histoire
comme marqueur idéologique
Quand dès la fin du siècle précédent, avec quelques-uns, Canaille le Rouge avançait l'idée qu'une défaite idéologique majeure dont il faut analyser les causes déferlait sur le pays, dans le camp dit progressiste certains se gaussaient des "psychanalystes de masse " (sic) qui ne comprenaient rien au mouvement de la société.
De répliques en répliques, ce n'est plus des mouvements mais des ondes de chocs qui n'en finissent plus de fracturer les solidarités pour reconstruire des pratiques cultuelles à orientations sectaires.
L'adoration des idoles atteint un paroxysme ; pas forcément son point culminant ; hélas!
Voir Pharaon, Princident en titre de la Monarblique française entonner son Te Deum depuis un des symboles de l'aliénation, le jour anniversaire de la promulgation de la loi de séparation des églises et de l'Etat permet de mesurer au regard de la foule présente la réalité de ce tsunami d'obscurantisme qui submerge le pays.
Mesurons sur six mois : un pays qui est capable de faire dans une telle démesure pour les obsèques d'un artiste alors que celle du chirurgien qui à ouvert la voie de la transplantation cardiaque ou celle d'un de ses prix Nobel n'ont pas même 10 seconde au JT marque ainsi les contours de l'état réel de sa capacité de réflexion.
Soyons clair il ne s'agit pas d'incriminer celles et ceux déboussolés qui recherchent dans des figures emblématiques (non démunies de talent) des issues au désarrois moral voulu et structuré par ceux qui en ont besoin pour interdire toute contestation du système.
L'histoire montre que ceux qui tirent les ficelles savent produire les Trump dont ils ont besoin voir pire dans l'échelle des références.
Plus que jamais lire et faire lire "l'Ordre du Jour" le Goncourt de cette année. Quelque part le projecteur qu'il braque de belle façon éclaire le propos.