Non-lieu
pour les responsables
sur le terrain
de la mort de Rémi Fraisse.
Aucune poursuite dans toute la chaîne de commandement. Responsables politiques hauts fonctionnaires des prefectures et des ministères pourront sans états d'âme continuer de présenter et recevoir les voeux de bonne année.
Rémi Fraisse, si on en croit les attendus des juges, a été tué dans les règles. Lancer 42 grenades sur un groupe est donc la seule façon pour la gendarmerie de le contenir.
Que le défenseur des droits (qui fut ministre de la justice) écrive dans un rapport : "« le manque de clarté des instructions données aux militaires » et « l’absence de toute autorité civile au moment du drame, malgré le caractère à la fois sensible, dangereux et prévisible de la situation ». Des circonstances ayant « conduit les forces de l’ordre à privilégier (…) la défense de la zone, sur tout autre considération, sans qu’il soit envisagé à aucun moment de se retirer », disait Jacques Toubon.
Une façon de renouer avec les paponneries des débuts de la Ve .