... plus sérieux
entrent en conclave.
Parce que ce n'est pas le tout de mettre le bazar dans les facs dans les gares, de filer de l'hyper tension avec le courant.
Faut être sérieux.
Comme Robert Hue en novembre 95 qui parlaient des futurs élections municipales aux cheminots qui venaient de décider d'engager le bras de fer contre le contrat de plan Etat SNCF de Juppé, les mêmes un quart de siècle plus tard, Hue en moins Laurent en molécule générique et Temesta en plus renouvelle l'ordonnance.
Le pays est en ebullition et le P"c"F annonce... préparer les élections européennes.
Et pas de n'importe quelle façon. S'asseyant sur le NON de 2005 issu du suffrage universel, une de ses principales dirigeantes s'affole : " la députée européenne Marie-Pierre Vieu de pointer un autre danger face à « un rejet massif et profond de l’Union européenne » "
Canaille le Rouge trouve que ce rejet s'aiguisant dans un moment de luttes sociales de haut niveau, c'est une bonne nouvelle. Le démantèlement de la SNCF et du statut de ses personnels, c'est la conjonction des exigences du capital et des institutions supranationales à son service.
Le rejet massif et profond de l'Union Européenne qui fait si peur à cette "notre dame des urnes" participe à la recherche d'une issue porteuse de souveraineté populaire, laquelle démocratie directe, s'exprime au rythme du mouvement social.
Bref comme au Mexique le parti révolutionnaire est devenu institutionnel.
Bon ce n'est pas le tout, revenons aux choses sérieuses. La lutte s'engage de belle façon. Canaille le Rouge, pourtant heureux retraité grâce au statut dont il a bénéficié et à participer à conserver, piaffe de se trouver à 50 km de la première gare, dépôt ou chantier.
D'un autre côté les jeunes n'ont pas besoin de conseilleur, à voir ce qu'ils construisent, ils ont le style et la pêche. La canaille est fier de ses successeurs.
Cela dit, il ne lui faudra pas attendre les prochaines grandes marées pour aller faire un tour à Brest pour tendre une oreille et faire quelques photos sur un piquet de grève.
Même 16 ans après avoir tiré son dernier train, on ne se refait pas.