Mais surtout pas pour soi.
acte 1 :
Fevrier 2018 : L'Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi reconnaissant les formes de surmenage au travail comme maladies professionnelles, pathologies psychiques liées au burn-out. Les députés ont pour cela adopté une motion préalable par 86 voix contre 34 coupant court au débat sur les articles et amendements.
Acte 2 :
juin 2018 : Les présidents des groupes à l'Assemblée dénoncent un rythme de travail trop intense.
entracte :
Il y a eu une période où on sous-employait le parlement et là on arrive à une surchauffe, ce qui fait que cela ne peut pas fonctionner. Il y a un moment donné, quand vous n’y arrivez plus, vous n’y arrivez plus
Les "rejeteurs" pour les autres font curieusement parties des "auto-accepteurs" pour eux même ou alors le burn-out ne serait qu'un épiphénomène çà la marge ? et curieusement géo localisée. Vite une commission d'enquête parlementaire pour mener une étude épidémiologique sur 3 ans.
épilogue :
Il est vrai que parlementaire est certainement plus épuisant que d'être aide soignante en EPHAD ou soumis au cadence d'une plate forme d'un centre d'appel. Cela doit être pour cela qu'elles ou ils sont si peu nombreux à siéger sur les bans de velours cramoisi du Palais Bourbon ; la peur des cadences infernales.