Des machines qui posées au fond des mers,
produisent de l'électricité
par la force des marées.
Une projet industriel,
qui ne verra pas le jour.
c'est une décision de Manu El Monarc
conseillé par sa chouette de compagnie
Acte 1 :
(la presse extatique)
Sonnez hautbois résonnez musettes
Acte 2:
"Nous avons entrepris une transformation en profondeur de l'entreprise pour favoriser son développement à l'étranger et dans les énergies marines renouvelables. Après les chantiers de l'excellence opérationnelle, des investissements, nous nous attaquons au chantier lié à l'identité du groupe. DCNS était un nom incompréhensible et illisible. Maintenant on va avoir un nom qui dit quelque chose", a justifié Hervé Guillou, son PDG
"L'objectif c'est de réaliser 50% de notre activité à l'étranger contre moins de 40% aujourd'hui", explique son PDG. Le groupe est engagé dans des campagnes pour la vente de navires de surface en Arabie Saoudite, au Canada, en Argentine, en Inde, aux Emirats Arabes Unis.
L'opération autour de cette nouvelle marque va coûter à l'entreprise de l'ordre de 3 millions d'euros, essentiellement pour les changements de signalétique dans ses usines et les campagnes de communications dans les medias.
Acte 3:
Une usine toute neuve : 5 500 m2 inaugurés il y a un peu plus d'un mois. L'entreprise située à Cherbourg, dans la Manche, devait produire une vingtaine d'hydroliennes par an. Des machines qui sont posées au fond de la mer, et qui produisent de l'électricité avec la force des marées. Ce projet industriel, lancé par François Hollande, ne verra pas le jour. Il n'est pas assez rentable, selon l'État. L'institution ne veut pas payer une électricité hydrolienne trois fois plus cher que celle issue des éoliennes standard.
Une centaine d'emplois envolés
C'est une véritable douche froide pour les syndicats. Le conseil régional a investi 15 millions d'euros dans l'aventure de l'hydrolien à Cherbourg. La centaine d'emplois à la clef s'est donc envolée. Et l'industriel français Naval Group doit trouver un nouvel avenir à son usine fantôme. La filière française venait pourtant de faire des premiers pas remarqués sur le marché mondial de l'hydrolien. Elle laissera donc sa place aux industriels japonais et canadiens.
Voilà comment du haut de son mirador du camps de Satory, Manu El Monarc sacrifie l'industrie et la recherche nationale, la privatise, impulse les créneaux rentables au capital, la positionne sur la courses au marchés d'armement alors qu'une immense filière civile, pacifique où la France est en pointe, porteuse d'atouts en terme d'indépendance énergétique était à faire grandir.
Quelque part cela relève aussi de la haute trahison en temps de guerre économique pour aider à préparer la guerre tout court
P-S :A noter en passant que N Hulot pendant ce temps, éolienne ministérielle *, nous garantit que la glue autorisée pour piéger les oiseaux sera "bio".
* : Il tourne en rond, brasse de l'air, vibre à tout vent...et nous les gonfle !!!