Plus cyniquement faux-cul tu meurs :
il fallait l'oser :
"Quand les routes sont en mauvais état les gens roulent doucement".
"L'état des routes n'est pas une cause d’accidentalité importante, le vrai facteur est la vitesse"
Quand les routes sont en mauvais état les gens roulent doucement".
(Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière)
Devant de ce théorème de l'ineptie, il est très facile de démontrer que contrairement à la sainte Barbe explosive des services de la ministre des transports, passées les Borne, il n'y a plus de limite.
Pourtant l'actualité le rappelle :
A 20 km/h sur un viaduc qui s'effondre, tu meures
A 90 km/h sur le même qui tient, tu es en vie à l'autre bout
En France, ne concernant que le réseau routier public et l'autoroutier privé (les pudibons disent concédés), 7% des ponts - donc en ne prenant pas en comptes l'ensemble des ouvrages d'art (tunnels, échangeurs et raccordements etc.) - menacent gravement la sécurité. Un tiers en retard grave d'entretien.
Le budget prévoit pour chaque année de 800 millions à 1 milliard de crédit d'entretient mais les milliards publics (dont le CICE mais pas que) vont en cadeaux au capital dont les grand groupes du BTP, dont les vautours autoroutiers, au lieu de servir à l'investissement et à la maintenance des biens et outil de la collectivité.
Bouygues Vinci et autres sociétés autoroutières (dont la filiale de Benetton responsable de Gênes mais fortement présente en France) ont des pudeurs de rosières et refusent de donner le montant de CICE dont ils bénéficient.
Sur le principe du CICE, voici ce que disent les conseillers juridiques de la filières (sources "Tissot cice-2017-dans-le-btp-un-nouveau-coefficient-mais-des-modalites-confirmees
"CICE dans le BTP : l’absence de rétrocession obligatoire de la part des agences d’intérim
Le CICE a pour objectif de réduire, de façon indirecte, les "charges sociales" des entreprises employant du personnel. Cette réduction prend la forme non d’une baisse de charges mais d’un avantage fiscal.
Ce dispositif vise donc à baisser le coût du travail. Fort de cet objectif, certaines entreprises se sont interrogées sur la possibilité de calculer le crédit d’impôt non pas sur la seule masse salariale des salariés de l’entreprise mais aussi sur celle des intérimaires travaillant dans l’entreprise."