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Un papier de Jean Levy sur la privatisation tout azimuts des infrastructures en réseau : les aéroport, le rail et le réseau routier.
Concernant la route la ministre,devant les sénateurs que a du reconnaitre la gravité de la situation :
Elle a même cité un rapport d’audit qui lui a été remis « en avril », dont les conclusions sont particulièrement alarmantes : « Ce rapport souligne l'état critique des chaussées, avec 40 % des surfaces à renouveler, et des ouvrages d'art, avec 30 % des ponts à réparer. » La ministre a souligné que le budget 2018 avait déjà prévu une augmentation importante des crédits alloués à l’entretien du réseau routier, passés à « 800 millions d’euros », contre « 670 millions d'euros dépensés en moyenne au cours des dix dernières années ». Mais pour Élisabeth Borne, une « action plus forte est indispensable », et il faudra « relever le budget annuel consacré à l'entretien et l'exploitation du réseau à 1 milliard d'euros ».
En abaissant la vitesse limite sur la partie la plus dégradée du réseau il s'agit surtout pour le gouvernement de se couvrir d'un point de vue assuranciel. Sa responsabilité pouvant être engagée face à des accidents sur des tronçons où la vitesse serait supérieure à l'état admissible techniquement par la chaussée.
VIDEO - COMME LE RAIL, LES ROUTES FRANÇAISES A L'ETAT D'ABANDON et le commentaire de Jean LEVY
ECOQUICK 17 %17% des routes entretenues par l'État ont besoin de travaux Les routes françaises ont besoin de travaux… mais les caisses de l'État sont vides. Il revient pourtant aux pouvoirs publics d'entretenir les routes non concédées. 17% d'entre elles sont gravement endommagées, selon Les Echos. Le rapport des cabinets Nibuxs et IMDM pour le compte du ministère des Transports fait froi
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