Shakespeare, visionnaire, avait raison :
" Something is rotten
in the state of Denmark" (Hamlet, I, 4 " ) .
En français,
"Il y a quelque chose de pourri
au royaume du Danemark".
Nous savons maintenant ce que c'est qui rend l'atmosphère pestilentielle à Copenhague c'est le passage de Manu El Monarc.
Ce mercredi 29 août, celui-ci, tel un roquet qui aboie d'autant plus fort qu'il est loin de ceux après qui il en a, a salué le peuple Danois "qui n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement" (sic).
Un journaliste de Match témoins du moment a fait suivre :
En visite d’Etat, devant la reine Margrethe II, Emmanuel Macron fait l’éloge du modèle du #Danemark et rend hommage à « ce peuple luthérien qui n’est pas exactement le gaulois réfractaire au changement »...
Donc, ce paltoquet, après à chaque fois qu'il le peut avoir tancé les fainéants, les illettrées, ceux qui devraient "travailler" pour se "payer un costard", mais aussi les "cyniques" et les" extrêmes", bien sûr les syndicalistes qui "foutent le bordel" et " l'empêche de réformer le pays profite de l'hospitalité d'un pays tiers pour déverser sa bile et sa hargne.
Le ci-devant Manu El Monarc, Emmanuel Macron pour l'état civil de la République, s'attaque cette fois-ci... à ce que l'on nomme l'identité française laquelle par nature voir patrimoine génétique, serait hostile à tout "changement".
Cela dans le pays des Jacqueries, de l'invention du mot barricade, le pays de 1789, 1830, 1848, de la Commune, de 36, celui qui commémore les insurrections de 1944 dont celle de Paris, celui qui fait trembler les parrains tuteurs d'El Monarc dès qu'on parle de 68 pourrait faire rire si ce n'était accumulation d'injures. Moquer l'esprit français dans son essence,du jamais vu de la part d'un président de la République en exercice encore plus en dehors des frontière.
Le rustre s'offre ses effets de langage lors d'une visite en NOTRE nom à l'étranger.
Ce n'est pas une première et là, pas de comique de répétition. "Les Français détestent les réformes", affirmait-il le 24 août 2017 en Roumanie.
Qu'on ne s'y trompe pas. Il ne s'agit pas des effets collatéraux d'une overdose d'étoiles filantes d'août déclenchant une forme intersidérale de mégalomanie paranoïaque.
Ce n'est, bien plus facile à combattre si chacun décide de s'y mettre, que la feuille de route, voyant comment la social démocratie lui a mis le pied à l'étrier après que tous les VRP du capital à l'Elysée depuis 60 ans s'y sont cassés les dents, de celui que le grand capital a choisi pour mener un blitzkrieg dévastateur.
L'objectif étant l'identité française composante majeur du ciment de ces résistances à pour eux détruire.