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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

La tache brune s'étend. 

Publié le 31 Octobre 2018 par Canaille le Rouge

Peut-on la contenir, 

la faire refluer ?

Oui !

Mais comment ?

La peste brune toujours au service du veau d'or

La peste brune toujours au service du veau d'or

Ce débat qui agite de plus en plus et à juste titre le mouvement progressiste de notre pays se retrouve parmi ceux qui sont historiquement engagés dans le combat antifasciste, ceux qui à partir de leur choix et valeurs humaines de tout horizon mesurent la menace que porte l'ordre brun progressant pour l'avenir des liberté et, disons le clairement, pour l'humanité.

Toutes et tous mesurent combien le besoin de s'y opposer rassemblés est la garantie de l'efficacité et donc du succès.

Ce rassemblement, pour être efficace ne peut reposer que sur une bonne identification des causes, leurs branches multiples, mais surtout la racine à extirper.

Pour cela, nous disposons de plusieurs points d'entrée tous pertinents pour voir ce qui permet à la plus vénéneuse des plantes de pouvoir s'enraciner.

Elle apparaît toujours dans une situation de désarrois et misère sociale dans un monde sans perspective. 

À chaque fois le reflux de l'engagement citoyen pour des valeurs progressistes lui ouvre la voie. 

À chaque fois la crise systémique appauvrit les peuples.

Les promesses ou engagement non tenus libèrent l'espace aux démagogues. 

Ces démagogues pour asseoir leur présence disposent de moyens qui lui sont octroyés par l'oligarchie et ses relais dans les institutions. Jamais depuis la seconde moitié du 20e siècle la maitrise médiatique des idées n'a été aussi prégnante.

Toutes les solutions préconisées de façon exclusive n'ont de cesse de garder l'ordre économique et social existant et de corseter, voir interdire et réprimer tout ce qui permet l'action émancipatrice rendue par eux responsable des faillites institutionnelles.

Le replis identitaire, chauvin, nationaliste et raciste qui l'accompagne est la volonté outre de trouver des boucs émissaires, de vouloir installer au levier de commande des pratiques antirépublicaine où l'ordre social au mérite est liés à une conception aristocratique ségrégative opposée à toute démocratie.

C'est installer dans la société le culte du chef qui, de même qu'existe dans l'entreprise le lien de subordination à la hiérarchie patronale, veut imposer dans la société le lien de soumission au nom de l'obligation d'adhérer à ce culte du chef qui est la dérive logique et implacable de la délégation de pouvoir où le mandat n'est ni révocable ni impératif. 

On le voit bien dès lors, l'articulation se fait au tour de l'organisation de la société pour assurer la pérennisation du système économique structuré autour d'un rapport social et collectif d'exploitation où toute contestation étant menace pour cet équilibre imposé doit être réprimée. 

Les déclaration contre les syndicats et les luttes sociales, la stigmatisation des mouvements associatifs et culturels marqueurs des progrès de l'humanité dans le combat émancipateur, sont à la fois la marque de l'orientation et l'affichage du lien avec le capital. 

Cela installe à sa place centrale la nature de classe du combat contre les thèses et pratiques de ce qu'est l'extrême droite qui n'est extrême que parce que la droite classique lui fait le lit et dont le soutien à l'ordre économique et social existant est la marque identitaire.

Dès lors construire ce front du rejet ne peut se concevoir que comme articulé autour d'une alternative qui libérera l'humanité du carcan d'un système qui a besoin d'être liberticide pour se maintenir tant les ressorts de son fonctionnement et ses buts font grandir la colère contre lui.

Ne pas partir du contenu de cette alternative ne permet d'ancrer les défenses, revient à refuser de se donner des points d'appui de reconquête.

Face à la violence du capital porteur du recours à mode polonaise, hongroise, italienne et maintenant brésilienne est-il possible de fonctionner sans mise en cause frontale et ferme du système par une alternative, non pas programme proposé, mais construite avec ceux qui doivent renverser le système et qui pose l'appropriation collective des moyens de production et d'échange ? 

Construire des formes d'organisation qui rompent avec la délégation de pouvoir et la subordination qui institutionnalisent l'organisation politique et économique actuelle. 

Se pose donc de façon renouvelée la question de la nature du rassemblement. Celui des organisations dont l'histoire nous montre comment pour des raisons qui sont propres à chacune d'elles,  celles-ci ont dans les moments historiques décisifs plié du jarret permettant à l'ennemi de classe de se relancer à chaque fois avec plus de violence ? Ou celui autour d'un contenu politique émancipateur exigeant dès lors que ce contenu soit mis en débat parmi celles et ceux qui doivent le bâtir et le conforter.

Comme on le voit cette piste, certes moins facile surtout pour ceux qui sont installés dans les logiques de hors-sol, est antinomique aux dosages d’apothicaire en cours autour des listes pour aller siéger dans le machin qui institutionnalise l'état des choses existant et qui, de par ses principes et choix, en servant le capital par la pression sur le peuple, organise dans l'UE la montée du fascisme dont le capital à besoin pour maintenir son pillage et ses profits. 

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P
BRAVO!!!! Mais que c'est dur, difficile , de par la faute sans cesse renouvelée des salopards qui trahissent, trahissent, et re- trahissent à jamais leurs promesses pour se coucher ensuite devant LE système!