A sa déconnexion
des réalités que vivent
la majorité des gens
qui ne l'ont par ailleurs
jamais élu.
Alors que les grosses cylindrée et limousines Trumpisent l’atmosphère dans les beaux quartiers, que dans les taudis les gens s'intoxiquent aux vapeurs de pétroles et chauffage lowcost quand il ne grillent pas vifs dans les cages des marchands de sommeil, certains prennent le temps de se questionner sur comment sauver le genre humain.
Un Sénateur pour qui franchir le périphérique doit être traverser la mer rouge sans mouiller ses escarpins prend la défense de ceux qui vont être mis à pieds par une idées de ceux qui ont vélo devant les caméras et chauffeurs pour leur quotidien.
Incités par l'état et les caciques d'île de France, subventionner à coup de prime pour acheter du diesel pour être au plus vite sur leur lieux de travail les voila , salauds d’abstentionnistes, punis par ceux qui les ont poussés dans cette impasse pour permettre aux zZZZzélites de casser les services publics et le code du travail qui limitaient les prétentions du patronat.
L'issue serait une sub permettant de financer 1/4 d'un achat qui représente 3 ans de salaires de smicard. D'un point de vu comptable on mesure déjà l'inconséquence un crédit sur 5 ans bloquant trois ans de son revenu. C'est disons-le criminel.
Sauf que la proposition du sénateur en question : subventionner l'achat d'un véhicule électrique pour remplacer le diesel, qui peut certes satisfaire ses électeurs issus du suffrage censitaire lui ayant offert sont fauteuil de velours , est complètement déconnecté du réel d'un peuple dont il prétend porter le devenir progressiste.
Pour les trajets domiciles travail, l'urgence n'est pas la voiture électrique mais un service public de transport efficace et dense dont le coût doit être supporté par le bénéficiaire réel de ce transport : le patronat.
Tout le reste n'est que poudre aux yeux et accompagnement des politiques de flexibilité mobilité de la main d'oeuvre et admettre les critères patronaux en matière de délocalisations restructurations.
Il faut ne pas avoir travaillé en 3x8 à 80km de son domicile pour croire que le véhicule électrique économisera la fatigue après une nuit sur chaîne ou poste à tension permanente et les risques du trajet pour le retour au domicile, là où massivement on se tue , ou pressé de rentrer on est pris dans le faisceaux des radars.
Electrique ou a essence le verglas l'hiver ou l'orage l'été ne sélectionne pas le type de motorisation.
Electrique ou pas le soleil qui se lève dans l'axe de la route dans les yeux de celles ou celui qui a tenu 7h30 de rang devant un écran est mortifère.
La question c'est d'abord les 80km et le fait d'être au volant pour les faire.
Notre Sénateur douillettement instalé à l'intérieur de périphérique et ne sachant pas ce qu'est le lien de subordination lié à un contrat de travail peut amuser la galerie du corps électoral qui lui assure l’accès au restaurant de son lieu d'activité.
Sa proposition est qualifiable. Le terme est brutal mais fondé. c'est de la démagogie.
Elle participe à faire le lit des provocateurs se cachant, ceux qui avec l'aide du pouvoir tirent les ficelles de "gilets jaunes".