Mettre à bas les symboles
de toutes les guerres.
Il était midi tapante.
Plus de 150 personnes, Canaille le Rouge en était.
Devant le Monument au mort de Primelin, un des trop rares de notre pays à dénoncer les guerres.
Devant le gamin de bronze qui renverse le bellicisme, un beau rassemblement .
La Libre Pensée, le Mouvement de la Paix , la Ligue des Droits de l'Homme avec leur drapeaux et banderoles, les Anciens Appelés d'Algérie contre la guerre se sont succédés pour dire l'exigence commune d'un monde de paix et de réhabilitation de ceux qui ont été assassinés par la puissance d'état pour avoir dénoncer la guerre. Une militante du PCF a lu le témoignage d'un prisonnier de guerre disant son 11 novembre 1918 dans le camp et déjà la volonté des officiels, coup d'une Marseillaise vidée de son contenu révolutionnaire, de réprimer toute velléité de pacifisme.
Dans toutes les prise de parole aussi la dénonciation de la tentative de réhabiliter le fusilleurs de 14-18, le massacreur du Rif, l’innommable auxiliaire zélé des crimes et génocides de 34-45.
Un rassemblement certes solennel et emprunt de colère devant le refus de l'Elysée de faire réhabiliter les fusillés pour l'exemple de la boucherie de 14-18, mais un rassemblement joyeux qui se clôturera par la reprise de la chanson de Craonne.
Entendre des discours se terminer par "Vive la Sociale" en ce lieu, à ce moment n'était pas un moment exotique mais bien au milieu des nuées qui s'amoncellent un grand cri d'espoir.