Celle de B Griveaux
se mesurerait
en mégawatts
Maurras, encore lui revient dans les fontes des chevaux-légers de la macronie.
Porte-parole du gouvernement, Griveaux, aspirant cacique, pour étaler sa science s'empare de toutes les lances qui traînent quitte à prendre des libertés avec l'histoire et avec les victimes de ce Pétain que son chef cherche par tous les moyens à réhabiliter.
Attribuer à Marc Bloc grand historien Résistant assassiné par la milice les propos tenus par les idéologues de ses assassins, par Maurras dont l'action française antirépublicaine faisait commerce du plus abject antisémitisme, ce Griveaux aussi gris d'esprit que veau de culture, s'y est risqué en direct à la radio.
Dans le moment, de ministère en ministère, sur touts les plateaux TV, les déclarations officielles ou les recherches d'effets oratoires, en la matière, nous propose de ces accumulations qui font florilège.
Avant le remaniement existait une ministre de la culture qui pour cause de libertés diverses et variés avec les lois - dont celles régissant son ministère - fut obligé de le quitter ; mesure de moralité politique.
Ce qu'on ne pouvait imaginer , c'est que son départ révélerait l'état de déliquescence des repères républicains, afficherait le vide sidéral de la culture générale de ces détenteurs du levier du Pays et le fond de cuve glauque de ce qui est référence parmi nombre des membres du tour de table du conseil des ministres.
A y regarder de près, retirez les santiag's et les éperons de Trump, remplacez les par les escarpins vernis d'un Griveaux , sur le fond, la forme et la façon d'en user la différence est indécelable.
Parlant de Talleyrand, Napoléon disait qu'il était "de la merde dans un bas de soie". Nous disposons d'une imposante collection de bas de soie bien garnis, mais hélas, si la merde est biodégradable, là ils semblent bien que ce que la soie retient tend à être des déchets ultimes.