sont des menteurs
Depuis des mois la CGT, certaines mutuelles (hélas peu nombreuses) alertent, alarment sur le fait que la baisse des charges, la fiscalisation de la sécu (CSG) est un vol manifeste de la part socialisée du salaires et l'outil de démenbrement-casse de la sécu.
Avec l'aide d'une "revendication" portée par ceux que de façon globalisante on nomme les "gilets jaunes", proposition montée en mayonnaise par la droite et le patronat pour la satisfaire, ces deux derniers ont reçu ce 10 décembre une réponse aussi attentionnée que rapide à l'institutionalisation de ce holdup sur les salaires.
Le constat de la CGT :
Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.
Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics.
Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle.
Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.
Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE.
Rien pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.
Rien pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.
Rien pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.
Rien à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ; l’augmentation des salaires compensée par la CSG ; les heures supplémentaires désocialisées.
Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État.
Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.
Ceux qui refusent le syndicalisme, qui prêchent le rejet de l'action collective risqueraient de gagner si l'action collective au plus tôt de faisait ravaler ses projets au patronat et à son porte-serviette de l'Elysée.
C'est une déclaration de guerre que Manu El Monarc a confirmé ce soir à notre peuple. Il faut relever le gant.
Il faudra que ceux, donneurs de leçon aux syndicalistes des entreprises qui sont en première ligne de la répression patronale, ceux qui pérorent du haut des tribunes, viennent nous expliquer que l'action avec le poujadisme comme boussole serait plus efficaces que l'action revendicative de classe.