Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Quand les marchands de sommeil s'affairent à la mairie de Marseille

Publié le 12 Décembre 2018 par Canaille le Rouge in politique, polémique

Main basse sur la ville... 

Quand les marchands de sommeil s'affairent à la mairie de Marseille

Nouvelle démission d'un élu à Marseille. Thierry Santelli, vice-président Les Républicains du Conseil départemental en charge des Sports et administrateur de Marseille Habitat, louait à une famille un appartement dans un immeuble qui menaçait de s’effondrer. Il est le troisième élu local à être sanctionné pour avoir loué, en temps que copropriétaire, un logement dangereux ou insalubre à Marseille. 

Thierry Santelli a démissionné de son mandat ce mardi 11 a fait savoir Martine Vassal, présidente Les Républicains du Conseil départemental, par voie de communiqué. L'intéressé louait un appartement dans un immeuble frappé d’un arrêté de péril dans le quartier populaire de Saint-Mauront (3e arrondissement de Marseille), selon le site "Marsactu".

Un communiqué savoureux de ses non-dits :

« Propriétaire d'un appartement, dans un immeuble frappé d'arrêté de péril à Saint-Mauront dans le 3e arrondissement de Marseille, Thierry Santelli a demandé audience à Jean-Claude Gaudin, pour lui remettre ses délégations aux Relations avec les CIQ et aux Voitures publiques, indique la ville dans un communiqué. Une demande accepté par le maire, précise le texte.

Un peu plus tôt dans la journée, la présidente (LR) du conseil départemental, Martine Vassal, avait accepté sa démission de sa fonction de vice-président du Conseil départemental, délégué au sport. Après Xavier Cachard, et Bernard Jacquier, Thierry Santelli est le troisième élu local à être sanctionné pour avoir loué, en temps que copropriétaire, un logement dangereux ou insalubre à Marseille. Tous conservent leur mandat.

 

Commenter cet article