L'avenir social
de l'ex patron de Renault Nissan
perturbe la sérénité
des Maîtres du Monde.
"Si Davos était une personne, ce serait Carlos Ghosn."
titre de Bloomberg Business Week en juillet 2017
L'annonce de la démission de Carlos Ghosn a été faite depuis Davos, où le patron de Renault-Nissan était une figure.
Faut les comprendre ces pôv choux ! Mais où va-t-on si on ne peux même plus avoir confiance dans les juges, chiens de garde et gendarmes de l'espace de liberté d'exploiter au nom de la libre concurrence permettant de se gaver ?
Un si brillant saigneur de force de travail, le seigneur de la rente, baron de l'émigration fiscale, le samouraï de la casse de l'emplois ; en prison ? Ces juges japonais seraient-ils des bolchevistes en tenue de camouflage.
Davos est triste, pas La Canaille.
En tous cas vu les conditions de son départ, il n'aura pas besoin de l'assistance judiciaire pour payer ses avocats :
En janvier 2019, le salaire net d'un.e ouvrier.e appelé.e opérateur.trice était de 1572€ par mois (sources Groupe Renault [sources ici].
La tirelire de départ du gourou de Davos serait donc estimable à 1325 année de salaires d'un.e ouvrier.e sur chaîne en 3x8. MILLE TROIS CENT VINGT CINQ ANNEES. 33 carrières complètes de vies d'un.e ouvrier.e de chez Renault.
Le capital est un rapport social d'exploitation a démontré Marx.
Ceux qui ont été cherché Ghosn, lui ont donné carte blanche (et vont faire une tambouille de même espèce avec ses succésseurs) nous démontrent combien ce bon vieux Marx avait raison.
la page titre de "Bloomberg Business week"