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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Question pas simple à résoudre mais qui, prioritairement, doit l'être au plus vite

Publié le 17 Février 2019 par Canaille Lerouge in racisme, antisémitisme, haine, chien de garde, politique, réaction

Après les crétineries

d'un des pans marginaux

mais marqué des "Gilets jaunes".

Au delà des mots prononcés ou pas

Question pas simple à résoudre mais qui, prioritairement, doit l'être au plus vite

La question pour les démocrates est de réussir à dénoncer ces sinistres faschouillards dont le racisme et l'antisémitisme suintent par tous les pores de leur cuir sans donner l'impression de vouloir défendre cet ultra-réac de Finkielkraut.

Les tambours médiatiques qui résonnent depuis hier n'ont qu'un but : Déplaçer l'affrontement hors du champ de classe qui de jour en jour se précise vers ce terrain haïssable, pour épargner toutes les différentes parties ou composantes du capital,  de toutes origines confessionnelles ou pas, d'obédience diverses ou confondues. Accepter d'aller sur ce terrain, c'est dans la réalité de l'affrontement politique donner des munitions au camp patronal et impérialiste.

 

Tout d'abord, notons que les propos à caractères racistes et antisémites qui émergent au travers de l'affaire "de la ligue du LOL" ne "bénéficient" pas de la même couverture médiatique que celle liée aux injures adressé à Finkielkraut.

En n'oubliant pas que l'ex Maoïste reconverti académicien, Celui que   Bourdieu jugeait comme « un sous-philosophe » est un sinistre triste sire en matière de racisme singulièrement  anti arabe (mais pas que) qu'il mélange dans un anti-islamisme lequel en terme d'intolérance n'en cède en rien aux antisémites.

Il dispose en la matière  un palmarès assez étoffé. Trouvé dans la pensée du dit, petit  florilège synthétique :

1989, « Nous ne savons plus faire la différence entre les droits de l’homme et les droits des tribus »

Après 2001 il va passer la surmultipliée qui donne cette autre pour la route :  

 "On change l’enseignement de l’histoire coloniale et de l’esclavage. Désormais, on enseigne qu’ils furent uniquement négatifs, et non que le projet colonial entendait éduquer et amener la culture aux sauvages" Chacun notera l'exquise tolérance du propos.

Une petite dernière pour la fin en notant que parlant des habitants de ces banlieues qui le révulsent,  composées du « petit peuple blanc » vivant avec « les non-souchiens »,  l'académicien use de ce terme "français de souche" très connoté racisme français du XIX siècle, repris par l'action française et l'extrême droite actuelle.

En 2011, il ira jusqu'à déclarer à des journalistes d'un quotidien israélien assez effrayés par ses propos :   "On nous dit que l’équipe de France est admirée parce qu’elle est black-blanc-beur (…). En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe".

 

Et donc combattre Finkielkraut ne peut conduire à s'abaisser sur le terrain qu'il s'est choisi , comme si la réalité des faits et des choix d'ardent défenseur du système ne suffisait pas pour stigmatiser celui qui est un de ses plus zélés serviteurs ! 

La seul voie efficace, attaquer le chien de garde du capital pour ce qu'il est : un outil de celui-ci. Et d'un même pas rejeter de cette f(r)ange raciste embusquée se mouvant parmi la colère mais faisant tout pour ne pas s'attaquer à ses causes réelles. C'est la ligne de fracture entre un mouvement social qui chaque jour démontre sa légitimité et ceux qui tentent de le dévoyer et le récupérer pour leur sinistres objectifs.

Pour pouvoir combattre Finkielkraut à partir de ce qu'il est vraiment, surtout ne pas se laisser détourner par les fachos nazillons de service et des décervelés haut parleurs qui reprennent leurs sanies. Sinon cela serait faire un royal cadeau à toutes les composantes de la réaction.

Malgré la présence de sigles et personnes pour le moins politiquement peu voire difficilement fréquentables, c'est une raison de plus qui justifie la présence de tous les révolutionnaires parce que démocrates, antiracistes et antifasciste dans les manifestations et rassemblement du 19 février.

 

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