Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Dissolution ; répression anti-syndicale, quand le MODEM à la fibre.

Publié le 31 Mars 2019 par Canaille Lerouge in CGT, Coup de gueule, Du côté des luttes, Mémoire et Histoire, PS, démocratie, fascisme, justice, politique

Le cap vers ce totalitarisme

exigé par les marchés financiers

s'affirme.

Dissolution ; répression anti-syndicale, quand le MODEM à la fibre.

 

 

 

Plus tard dans ce que les livres d'histoire nommeront peut-être " la fronde des gilets Jaunes "  le séquençage de l'ADN de la réaction du moment pointera que le 28 mars 2019, après 4 mois d'un feu qui perdure comme combustion de tourbière, un des valets de pied du Princident, sévissant dans les Bouche du Rhône, notant que si il n'est pas possible de dissoudre la colère tant elle est enracinée en conclura il faut alors dissoudre ceux qui la porte et surtout tentent de lui construire les moyens de la rendre victorieuse.

Suite à une action syndicale à l'occasion d'une réunion publique LREM-Modem, un certain Mohamed Laqhila, député MODEM Macron-compatible, a annoncé son intention de demander au premier ministre la dissolution de l'Union Départementale CGT des Bouches du Rhône. Rien que çà !

Monsieur l'élu du groupe de la Médiocrité Ordinaire Des Emules Macroniens, lobbyiste en chef de la confrérie des patrons de cabinets expertises comptables a donc avancé l'idée de dissoudre la deuxième UD CGT de France en nombre d'adhérents et par cela d'afficher sa volonté d'en finir avec le syndicalisme sur le territoire de son pré carré.(Notons qu'avec Castaner, il est régional de l'étape).

Il n'invente rien ; d'autres ont essayé et tentes toujours d'y parvenir. Comme le disait Berthold Brecht, le peuple ne nous soutient pas ? Il faut dissoudre le peuple. Et donc pour cela s'attaquer à ses outils de représentation et d'organisation.

Quand on parcours la presse, les archives comme l'actualité, la constante depuis un siècle est de voir que ceux qui s'opposent au syndicalisme, au droit des salariés de s'organiser pour se défendre et vivre mieux, usent pour cela de toutes les violences tant juridiques que physiques. Ils se recrutent dans la partie la plus réactionnaire du patronat, parmi les officines de droite et d'extrême droite financées par ces derniers (cela en puisant dans les caisses abondées par le travail de ceux que droite et patronat veulent faire taire). Du Comité des forges et la Banques Worms du 20e siècle au MEDEF et les élus qui au 21e lui servent de chambre d'écho, c'est une constance.

Tout comme historiquement le constat se fait sans peine, ils sont toujours rejoint par une part plus ou moins majoritaire de la social démocratie qui alors fait du zèle dans la répression.

Pour eux syndicats , citoyenneté dans et hors les lieux de travail, droits démocratiques ne sont que des entraves au profit qui comme chacun sait est moteur de la qualité de LEUR vie conquise sur la précarité et l'appauvrissement de la NOTRE.

D'ailleurs, allons au bout. Pourquoi élire des députés et autres conseillers et élus puisqu'il s'agit de soutenir le Princident de la Monarblique ? Tel le Conseil National de Pétain, qu'il les désigne et que ceux qui ne comprennent pas pourquoi c'est pour leur bien qu'on les faits souffrir se taisent ou aillent croupir derrière les barreaux.

Depuis le débuts de la colère des GJ combien d'années de prison demandées par les repose-pieds de la garde des sots ? Combien d'accordé par les déambulateurs juridique de la même ?

Depuis l'arrivée au château de Touthenmacronaparte, combien de syndicalistes harcelés, isolés, sanctionnés pour cela, licenciés, traînés en justice tels que des promoteurs véreux (qui eux devraient l'être et qui n'y sont si peu), cela pour avoir défendu le droit du travail (ce qu'il en reste après le passage au pouvoir des socialistes – anges tutélaires du Princident), aidés à s'organiser leurs collègues pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail.

L'expert comptable lobbyiste va pouvoir s'attaquer à son moulin à vent mais qu'il prenne garde : le souffle de la colère qu'il génère va à terme lui briser ses ailes  avant de le dissoudre dans les poubelles de l'histoire.

 

Commenter cet article