Lui et ses seconds couteaux
sont connus
Canaille le Rouge ne va pas ici évoquer le droit de retrait (qui n'est pas une grève) mais une cessation concertée du travail (appellation administrative de la dite) provoquée (le terme est en l’occurrence parfaitement adapté à la situation) par la direction du matériel à la SNCF.
Non, La Canaille va vous parler de vraies prises d'otages, avec racket, demande ou extorsion de rançon.
Si la direction du matériel de la SNCF n'avait pas usée du chantage aux vacances pour engager sa provocation, laissé en l'Etat les acquis qui permettent de fluidifier l’organisation du travail et la continuité du service nous n'en serions pas là. C'est la première prise d'otage et là, les otages sont les cheminots.
La seconde étant celle réalisée par les directions des macronbus , ses fixbus , ouibus, et autre Pepyrama ou Farandouropérator à l'occasion de ce conflit créé de toute pièce par les énarcotraficants du comité stratégique de la SNCF dans les ateliers de maintenance des TGV.
L'opération à la façon des attaques de diligences du modèle d'outre atlantique est bien rodée.
Les trains ne pouvant circuler, vite des cars. Et, se disent nos énarcotraficants aux manettes, "faisons fonctionner ces merveilleuses lois du marché", celles qui produisent un horizon indépassable (comme tous les horizons).
Comme l'offre est obligatoirement inférieure à la demande (un TGV, c'est minimum 7 bus) dans le pays qui supprime la tarification réglementée et l'égalité de traitement en tout point du territoire la surenchère de la flambée des prix se met en route avec coefficient entre 7 à 10.
Multiplication des parcours dans des conditions de transport digne de la conquête de l'ouest mais sous capacités évidentes (tiens donc c'est que c'est utile la SNCF!) intensification des parcours qui joue avec la sécurité des voyageurs qui point de vue tarif -otage se paie prix fort pour un contenu lowscost.
Quelque part un coté rétro rappelant au travers du prix celui du verre d'eau par certains paysans beaucerons durant l'exode en 40.
Et comme parmi les autocaristes figurent en tête de gondoles les filiales de la SNCF ou de la Caisse des Dépots, c'est bingo pour les retours de trésorerie et la rémunération des intermédiaires, c'est chaos pour les salariés des autocaristes, provo pour les cheminots et un curieux nirvana pour les usagers reconnus dans leur droit de clients destinés à se faire saigner par les preneurs d'otage.
Pour information, Canaille le Rouge se doit de vous annoncer que d'autres mesures pesant gravement sur les conditions de circulation des trains vont nourrir d'autres incendies dans l'entreprise. Non seulement la SNCF persiste à refuser la présence de deux agents sur tous les trains mais elle décide de supprimer les agents chargés d'organiser le départ des trains, maillons essentiels et moment vital de la sécurité ferroviaire.