flagrant délit à condamner sans appel
La trahison et le double langage expliquées à mes petits enfants.
Imaginez : une branche économique constituée de 90 % de salariés bénéficiant de garanties sociales toujours conséquente et 10 % en frontière de la précarité salariale du droit du travail.
Pour que les 10 % disposent des mêmeS garanties sociales que les 90 %, la logique syndicale voudrait que tous tirent pour amener les 10 % au garantie des 90 %.
Et bien il se trouve que la CFDT, l’UNSA et SUD, dans la branche ferroviaire ont signé un accord qui amène les 90 % au niveau des 10? LIVRANT AU PATRONAT medef de l'UTP lequel avec l'aide active de la direction de la SNCF organise la liquidation de tout ce qui subsiste du statut (facilité de circulation les CSE, la réglementation du travail, la garntie de l'emploi etc..
Mais comme il va y avoir des élections professionnelles concernant les 90% en fin d’année (à la SNCF) les syndicats CFDT UNSA et SUD de la SNCF dont sont issus la quasi totalité des négociateurs-signataires de l’accord scélérat prétendent que les cheminots de la SNCF soit ne sont pas concernés (mensonge 1), soit qu’ils n’ont pas signé un accord de branche les concernant (mensonge2) lequel accompagne la reforme du ferroviaire Borne-Macron et leur balise le terrain pour la suivante.
CFDT ? on ne sera pas surpris, on a l’habitude. UNSA ? C’est dans l’air du temps. Mais nos révolutionnaires plus révolutionnaires que le Che et Louise Michel réunis, que disent-ils ?
Les cheminotes et les cheminots peuvent-ils voter pour des menteurs liquidateurs Macron-compatibles ?