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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Indignations sélectives et communauté internationale

Publié le 25 Octobre 2019 par Canaille le Rouge

 

Et variations sur un thème donné

Indignations sélectives et communauté internationale

D'abord dire, réaffirmer, clamer que rien ne peut justifier de voir des populations sous le feu des bombes ou (et) des fusils.

Non, rien ; cela sous toutes les latitudes et régimes.

Ensuite regarder le traitement politique et médiatique dans notre pays.

Il pousse à un sentiment où l’écœurement se mêle à la rage et pourrait presque pousser à une hilarité certes grotesque si cela n'était pas si répugnant.

La France, à juste titre, dénonce l’agression de la Turquie d'Erdogan contre le peuple Kurde  mais fait silence sur ses crimes de guerre et accompagne l'agresseur au sein du commandement de l'OTAN.

La France persiste à assurer la vente et le SAV des armes qui servent à l'anéantissement par le feu et la faim des Yéménites.

La presse et la France crie à la dictature contre le gouvernement élu de Bolivie (élection sans discussion validée par les observateurs sauf ceux de Trump et ses complices chefs d'états américains et de l'UE qui s'est découverte une compétence régionale) mais elles manient un quasi silence devant le massacre de la population chilienne, les arrestations, exécutions, le couvre feu que le milliardaire pinochetiste applique à son peuple.

La France et la part de presse identique à la précédente ne dit mot sur les narcotrafiquants et oligarques au pouvoir en Colombie ses 7000 prisonniers politique et les 7000 communistes assassinés en 30 ans, un.e tous les trois jours depuis 1989.

Mais les mêmes, soutenant toutes les tentatives de terrorisme et putsch de l’extrême droite,  véhiculent la fable démentie par les faits d'une répression de masse au Venezuela et conteste la réalité des élections pourtant validée par les observateur internationaux.

Au bal des menteurs l'orchestre médiatiques tient les pupitres et les chef d'états et oligarques fournissent les partitions et (ou) ouvrent le bal.

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