Est-ce un signe
de renouvellement des pratiques ?
ou plutôt l'expression
de l'incapacité
à faire face
à la déferlante ?
La direction de la SNCF
fait dans l'humour
grinçants et involontaire :
Face à l'exercice d'un droit légal, le droit de retrait d'une situation dangereuse; l'accident du 16 octobre démontrant sa réalité et sa dimension nationale, la SNCF est décontenancée .
le Monde 17/10/2019 (14h53)
Depuis l'origine du travail salarié, a-t-on déjà vu un patron d'une boite dire que quitter le travail sans autorisation est d'une quelconque utilité ?
Déjà, le 18 aout 1944, la grève étant devenue insurrectionnelle, Robert Hernio un des principaux responsable de la résistance cheminote rapporte que Berthelot ministre des transports de Pétain, siégeant sans se présenter parmi la direction de la SNCF contrainte de recevoir les grévistes, plus courageux pour déporter que pour faire face à ceux qu'il déporte, l'interpelle en disant "Ne pensez vous pas que vous devriez donner l'ordre de la reprise du travail ? " Qui a dit qu'il n'y a pas de transmission des savoir-faire dans notre grande maison SNCF ?
Dommage pour la SNCF il n'y a pas de CFDT prête à signer une reprise du travail avant même qu'il ait cesser.
La dite SNCF va aussi devoir s'expliquer avec les voyageurs du TER accidenté pour leur expliquer comment leur billet de train dûment payé n'implique pas de mettre en oeuvre tous les moyens de sécurité en cours de route et plus encore en situation d'accident, et comment elle dénie le droit à ceux qui exigent les moyens de cette sécurité d'agir pour les obtenir.
Pour l'instant elle privilégie l'intimidation avec des mises en demeure. le Pepyland ferait bien de se méfier, cela va finir par faire sortir tous les cheminot.e.s de chez eux.