Qui a prétendu
que la politique
de Touthenmakronaparte
était innéficace ?
était un échec ?
La rémunération moyenne des patrons du CAC 40 a atteint 5,8 millions d'euros en 2018, un niveau record depuis 2003.
Quand le ruissellement met le pactole en crue, remplit les citernes et assèche la terre des Hommes, c'est dans "Franceinfo" de ce jour :
"Les dirigeants des entreprises cotées sur le seul marché du CAC 40, le principal indice boursier français, ont vu leur rémunération totale moyenne augmenter de 12% en 2018, pour atteindre 5,8 millions d'euros, selon Proxinvest, une société de conseil aux investisseurs. Il s'agit d'un nouveau record depuis la crise de 2008. La rémunération moyenne de 5,8 millions d'euros pour les présidents exécutifs du CAC 40 n’avait pas été atteinte depuis 2003 et excède de nouveau, pour la deuxième année consécutive, la rémunération maximale socialement acceptable définie à 240 SMIC par Proxinvest (soit cinq millions d'euros)."
"En tête du classement figure à nouveau le directeur général de Dassault Systèmes Bernard Charlès avec une rémunération totale de 33,1 millions d'euros, en hausse de 34,6% selon Proxinvest (22,9 millions d'euros selon la société), grâce à une très généreuse attribution gratuite d’actions de performance dont la valorisation a été retraitée par Proxinvest.
Deuxième du classement, François-Henri Pinault, président-directeur général de Kering, dont la prime exceptionnelle attribuée sous forme d’unités de performance sans condition de performance d’une valeur de 5,81 millions d'euros, ainsi qu’une convention d’assistance conclue avec sa holding Artémis d’un montant de 5,08 millions d'euros, font grimper le coût total à 17,3 millions d'euros (+75,7%) selon Proxinvest (12,2 millions d'euros selon la société).
Carlos Ghosn, ex-président-directeur général de Renault et ex-président de Nissan, est troisième du classement, avec 14,3 millions d'euros (+12,1%) en 2018. Chez Renault, Carlos Ghosn n’a perçu aucune rémunération variable au titre de l’exercice 2018 à la suite du rejet de la résolution par l’assemblée générale en juin 2019, sur recommandation du conseil, et il se sera vu privé d’actions gratuites et de retraite.
22 patrons ont dépassé le plafond
Douglas Pferdehirt, désormais président-directeur général de TechnipFMC, arrive en quatrième place du classement avec une rémunération totale qui s’élève à 11,7 millions d'euros (+10,7%) alors que la société affiche des pertes nettes de 1,7 milliard d'euros, mais également une baisse de 16% de son chiffre d’affaires, une baisse de son cours de 61% depuis la fusion, et un contexte social très dégradé.
Jean-Paul Agon, président-directeur général de L’Oréal, occupe lui la cinquième place du classement avec 9,5 millions d'euros, une rémunération en léger recul de -0,5%. Celui-ci présente toujours la rémunération fixe (2,2 millions d'euros) ainsi que la rente attendue de retraite (1,57 millions d'euros) les plus élevées du CAC 40.
Vous noterez 240 fois le SMIC comme rémunération" "socialement acceptable" - vous noterez et sans que là cela fasse sauter Canaille le Rouge d'indignation et d'appel à la solidarité, que chez ces gens là ...Slurp...la parité n'est pas de mise, 240 SMIC.
Cela représente à la louche la valeur moyenne des salaires et indemnités de chômage et ou retraites qui entrent par an dans une barre d'HLM pour permettre à environ 500 personnes hommes femmes et enfants de survivre.
Et pendant ce temps, ils s'en trouvent qui regrettent que l'appel à faire grève ne soit fixer à un samedi. Les patrons du CAC 40 vont certainement se cotiser pour envoyer une caisse de Champagne à celui qui a émis cette idée là.
C'est qu'une grève massive et durable et déterminée, combien de 240e de leur rémunération cela pourrait leur faire perdre ?