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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Marrakech terre d'asile

Publié le 26 Décembre 2019 par Canaille le Rouge in politique, injures, mépris, Coup de gueule, Du côté du capital, Mémoire et Histoire, Pour réfléchir ensemble, démocratie, lutte de classe, polémique, social, société

Pendant les vacances

des truffes au pouvoir

la lutte continue

Marrakech terre d'asile

Un peu comme une terre promise, une sorte de lieu refuge. La station thermale pour s'épurer des promiscuité populaires. Les Balkany y avait leur "çam'suffit", BHL et quelques autres s'y dorent au soleil.

C'est la mode, un nouveau caposud des nantis et leur fondés de pouvoir.

Tous chez leur ami le Roi.

Quand tout va pour le mieux dans le ciel serein des transports de fin 2019, la ministre de l’environnement d'un coup de jet va rejoindre à Marrakech le club des suffisant partis se dorer l'épiderme. Elle, titulaire d'une fonction d'état, laissant pourrir le climat social et péricliter l'économie avec un tel mépris  qu'elle dépasse dans l'ignominie les bornes des limites admissibles.

Leur Marie Antoinette du métro dit ainsi combien elle se moque tant des grévistes que des usagers. "ils n'ont pas de transport ? les soldes arrivent chez décathlon". "Ils perdent des jours de salaires par la grève ? Pas du ressort de son ministère et puis c'est MES vacances !" 

Elle ne dit pas "qu'ils crèvent" mais tout montre qu'elle doit le penser.

Un peu comme si le Directeur de la protection civile décidait de partir en croisière pendant une catastrophe naturelle ou industrielle.

L'exemple vient d'au-dessus.

Pays bloqué le petit marquis du Touquet Paris Plage a fait de même en allant faire la vie de Château dans son camp retranché de Brégançon.

Par dérision mais l'esprit affûté comme un scalpel, l'immense Pierre Desproges avait baptisé son passage à l'antenne TV "Chronique de la Haine ordinaire".  L'homme avait un sens délicat de la haine : il en faisait un bonheur même pour le haïs tant elle se déployait avec élégances et faisait mouche sans blesser. Lui, il savait ne pas dépasser les bornes.

Borne dans la bassesses, contrairement à Desproges qui n'en usait pas,  n'a pas de limite.

C'est la différence avec la Ma Dalton du Bd St Germain.

Délicate comme une compagnie de Légionnaires dans les BMC de Saïgon, l'élégance publique d'une Mistinguette en battle-dress et la diplomatie exquise d'un hobereau prussien, Dame Borne a su vite dépasser les siennes- de limites- pour se mettre au diapason de ses pairs. Elles ne sait que blesser. Ne fait jamais mouche. Seul son pilote de porte-sacoche arrive à être pire et dans la veulerie se couche. 

Comme disait Désproges - il parlait lui du mois de mars - une chose est sûr, il ne passera pas l'Hiver.

Borne et son commis passeront-ils l'hiver ? Canaille le Rouge ne le sait. Une chose est certaine : il y aura longtemps qu'on aura oublié le nom de la titulaire du maroquin  au sein de cette macronie suffisante et méprisante qu'il y aura toujours des travailleurs des transports pour se battre et vouloir offrir à la population un vrai service public dans des conditions descentes et humaines d'organisation.

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