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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Carlos Ghosn, séquence émotion

Publié le 8 Janvier 2020 par Canaille le Rouge in Coup de gueule, Du côté du capital, Pour réfléchir ensemble, capitalisme, impérialisme, lutte de classe, politique, économie, justice

Pas forcement

au diapason

des média.

Carlos Ghosn, séquence émotion

Devant ce tsunami médiatique qui permet à l'évadé de son confortable Alcatraz d'extrême orient de pouvoir,  grâce à un réseau de si valeureux et discrets compagnons désintéressés, enfin serrer sa tendre épouse dans ses bras et ...de s'installer auprès des coffres-forts de la Suisse du proche orient, Canaille le Rouge ne peut que s'incliner.

S'incliner, oui, mais pas devant le capitaine d'industrie qui sans état d'âme, étoile filante magnétisant dans la gerbe de feu qui l'accompagne, personnel politique, médiatique, journalistes, juristes baveux ou pas et autres, celui qui a su naviguer entre financiers, yakuzas, financiers-yakuzas, yakuzas banquiers et autres trafiquants des mafias industrielles.

Non, ce soir en regardant les actualités, Canaille le Rouge s'est souvenu de cette processions de morts tués sur les chaines, suicidés,  les vivants mais meurtris par les choix de celui que les passeurs de brosse à reluire qualifient de capitaine d'industrie, habillent de ce si doux nom de manager, à mi chemin d'un Monsieur Ramirez du boxing business et d'un maquereau d'un bordel de Tanger : "de la chaire franche à faire saigner pour entasser l'oseille".

Ce soir, personne n'a dit quoique soit sur ces morceaux de squelettes  calciné des victimes du feu de la surexploitation ghosnienne  calcinant les machines humaines à fabriquer le profit. 

Personne qui n'évoque qu'une seconde seulement les enfants, compagnes et compagnons, familles, proches des piétinés par cette "victime d'une injustice" parce qu'il a trouvé au pays du soleil levant plus cruel que lui. 

Finalement, entre la fraternité des piquets de grève de ce 8 janvier, les claques distribuées par les artistes, les avocats qui conjuguent leurs colères avec les déjà depuis un mois en grève et en face, ces Trump la guerre, Macron le mensonge,  Ghosn le mépris, quelle image saisissante du monde en ce début d'année 2020. Leur vieux monde n'en finit pas de mourir et génère durant son agonie ces monstres.

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