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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

L'obscène du crime et le stylo à lisier

Publié le 15 Février 2020 par Canaille Lerouge in politique, crise, obscenité, justice, capitalisme, société, idéologie, Coup de gueule, Mémoire et Histoire, Pour réfléchir ensemble

L'obscène du crime et le stylo à lisier

Il y a des obscénités qui ne relèvent pas que du domaine de la presse à scandale et qui montrent que part de celle qui se parfume de ne pas l'être se révèle du même tonneau.

Un certain Stéphane Vernay éditocrate dans Ouest France du 14 février, s’en va glosant sur une de ces campagnes qui depuis l'affaire Stavisky empuantissent la France dans chaque période de crise aiguë de régime et dont Les Répulsifs En Maraude ont récupéré le brevet et se sont inoculés le virus.

Son propos se veut partir de cette une ambiance délétère parfumée à la fleur d’égout, cela le conduit à tremper sa plume dans du jus de lisier.

Contre la colère sociale qui déferle par vague d'intensité croissant depuis plus d'un an, comment se servir des turpitudes qui ont contraint l'aventurier de la pudeur perdue, un des Rastignac majeur de la macronie se voyant assis dans le fauteuil d'Etienne Marcel, à faire valoir ses droits à une retraite si peu mérité ?

Voici ce que trempant sa plume dans le purin le sieur Vernay se permet d’écrire : 

Les violences en politique n’ont certes rien de nouveau, mais elles s’étaient estompées pendant des années, au point que l’on pouvait les croire révolues chez nous. Leur retour a été lent et insidieux. Autour de Notre-Dame-des-Landes ou de la loi El Khomri, sous le quinquennat de François Hollande. À la faveur de la crise des Gilets jaunes, ensuite. Puis de la contestation de la réforme des retraites. Jusqu’à gangrener l’actuelle campagne des municipales.

Sans l’avoir vraiment vu venir, nous voilà habitués à ce que les manifestations donnent lieu à destructions, pillages, affrontements violents avec une police qui fait usage de la force sans proportion ni retenue. À ce que les attaques et dégradations de permanences électorales se multiplient. Que des groupes empêchent la tenue de débats publics. Que des gens cagoulés, voire armés, saccagent des locaux d’entreprises en présence de salariés. Que des élus, des candidats ou des militants politiques soient physiquement pris à partie, insultés ou menacés de mort.

l'édito sur O.F.

Camarade, toi qui depuis des semaines te bat contre un pouvoir qui reste sourd aux exigence majoritaire du pays,  tes luttes contre l'autoritarisme sont à mettre dans le même sac que les pornocrates médiatiques  qui jusqu’à avant hier étaient eux si bien tolérés au nom d'une liberté qui t'est refusé quand tu veux exprimer ta colère .

Toi qui a inauguré la séance Castaner et LDB de masse sur les ronds-points puis les morsures de son berger Lallement, ta colère est de même nature que les provocateurs Blackblocs roulant pour les Blackrocks du régime. 

Le combat pour préserver l'espace à Notre Dame des Landes ou l'exigence d'obtenir des élus qu'ils rendent compte de leur mandat et qu'ils soient publiquement dénoncé dès lors qu'ils parjurent est assimilé à du terrorisme encagoulé.

Toi qui te bat pour que la santé dispose des moyens pour que celle-ci reste un droit couvert par une sécurité sociale, te voila mis sur le même ban d’infamie que la flotte des flibustiers croisant dans ces putrides eaux territoriales ou naviguent les hors sols.

La grève pour le plumitif de service, avec toutes les formes de luttes sociale, serait le terreau ou croissent les pratiques mafieuses fermentant dans certaines sphère politique. 

L'urgence d'investir cet espace public et démocratique qu'est la politique, la construction par les intéressés eux mêmes de l'alternative en définissant son contenu est l'unique piste pour se débarrasser de ce qui permet ce déferlement de haine épistolaire. 

Parmi les monstres enfanté par ce vieux monde qui n'en finit pas de mourir, les spasmes qui secouent cette affaire Griveaux sont à compter comme parmi les plus virulents.

Ne voyez dans la chanson qui suit, singulièrement part de son refrain, aucune allusion déplacée à ce qui a motivé la rédaction de cette p@ge .

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