Ce gouvernement
ne doute de rien
INSEE pas
à quoi il s'attaque
Pietrazewski , gargotier en chef des cuisines de la casse sociale avait promis de mettre sur la table de ses chefs un de ses ragouts dont il avait le secret quand il oeuvrait dans le tambouillodrome des Mulliez.
Sa recette, définir un outil sensé mesurer la valeur de ce point de retraite et son évolution qu'il atét incapable de présenter devant ls députés d'autant qu'il ne voulait pas avouer que l'outil doit servir à faire baisser le montant des pensions.
Et, ce sont dit les crâne d'oeuf du joint venture startupé Matignon-Grenelle, servons-nous des outils qui sont à notre disposition, l'INSEE va être chargé des pluches et de faire le service, on leur donne la liste des ingrédients.
Donc, on prend tous les revenus sauf...ceux du capital, mais en y incorporant ceux de ces chômeurs déguisés que sont la masse de ces auto-entreprenneurs, les temps partiels volontaires ou imposés, rajoutez-y les fonctionnaires mais sans les primes et avec tout ça, vous allez avoir un point de référence qui permetra de tirer les pensions vers le bas. Et vous pensez bien, labéliseé INSEE, comme le recensement et toutes ces études très sérieuses ce sera incontestable.
Banco à dit Philippe et le tour était joué.
C'est raté.
C'est que pour définir un indice, il y a des règles, une méthodologie scientifique. Du haut de leur suffisance ils n'avaient perctté qu'un.e. statisticien.ne n'est pas un prefet de police , un recteur servile ou un adjudant de la Légion étrangère.
Il-elle n'a à obéir qu'à des règles scientifiques dans un cadre réglementaire établi et pas à des ordres définissant à l'avance le résultat attendu. Contrairement à un prefet de police il-elle ne choisit pas un camp et donc il.elle peut refuser si la demande n'est pas conforme aux normes et codes de la discipline. Ce que les personnels de l'INSEE au travers d'une déclaration de leurs organisations syndicales a rappelé sans circonlocution inutile au gang des limousines à gyrophares.
Tandis que les syndicats produisaient cette déclaration aussi puissante qu'argumentée et remarquable, indiquant au pouvoir qu'au delà d'une ligne rouge à ne pas franchir ses prétentions finiraient à la poubelle, le directeur de l'institut sur un ton plein de délicatesse renvoyait Pietrazewski à ses fourneaux en déclarant : « le gouvernement et le Parlement sont autorisés à demander des productions statistiques, comme l’est la société civile, cela est de toute façon réalisé de façon indépendante ». rappelant la norme : c’est à l’Insee qu’il revient de choisir la méthodologie de ses mesures et leur pertinence. Dans la maison nombre de statisticiens et d'administrateurs, comme le pointe Médiapart, affirment plus clairement que l’INSEE ne participera pas à un bidouillage de la statistique publique.
Un institut, établissement public, a des droits mais aussi des obligations réglementaires qui fondent une déontologie à impérativement respecter pour avoir droit de cité au plan international et être crédible pour servir de référence incontestable à toutes les études scientifiques qu'il a pour mission d'alimenter. Une étude obéit à des règles et ceux qui la mènent ont des droits dont celui de définir les paramètres pour que les résultats fournis soient scientifiquement cohérents et soient certifiés exacts. Ce sont ces critères qui lui permettent de renvoyer dans sa cours l'équipe qui depuis Matignon voulait piloter l'affaire.
A confondre l'INSEE avec l'IFOP, la SOFRES ou BVA, le pouvoir vient de se tirer une balle de plus dans le pieds.
Tellement perclus de suffisance la meute macronnienne n'a pas vu venir le retour de la porte battante qu'elle se prend en pleine figure et la ragoût brûlant du cuistot lui atterrit sur les chausses. Va falloir qu'ils trouvent autre chose pour définir leur outil avant que le conseil d'Etat ne les mette hors jeux.
Raison de plus pour maintenir voir augmenter la pression et leur faire rendre gorge.
/https%3A%2F%2Fstatic.mediapart.fr%2Fetmagine%2Fdefault%2Ffiles%2F2020%2F02%2F13%2Fphilippe.jpg%23width%3D661%26height%3D441)
Indexation des retraites : les syndicats de l'Insee refusent le bidouillage
La polémique autour de l'indexation des retraites s'envenime. L'intersyndicale de l'Insee estime que l'institut " n'a pas à répondre aux "commandes" du gouvernement lorsque celle-ci porte sur un...