En 2018, les syndicats
de l'Usine Honeywell
avaient alerté
Macron et le gouvernement
de l'enjeu du maintien
du site de Paintel
Devant l'énormité du scandale industrialo-sanitaire, la Presse régionale (qui à l'époque n'a pas trop mobilisé ses rédactions pour expliquer la luttes des salariés contre la casse) nous donne des éléments d'information et de connaissance et reflexion à mettre sur tous nos écrans devenus substituts des tables de débats :
« Quand je vois le nombre d’appels téléphoniques de chefs d’entreprise qui, ces derniers jours, me demandent si je sais où se trouvent les machines de l’usine Giffard, je mesure l’importance de la perte de cet outil dans le contexte actuel », confie aujourd’hui Joseph Le Vée, maire de Plaintel.
Qu'est devenu l'outil industriel après la fermeture ? Qu'à fait Honeywelle des machines financées par l'argent public ?
"Certaines machines, les plus simples, ont pris le chemin de la Tunisie et les lignes automatiques de fabrication des masques dont on manque tant aujourd’hui ont été détruites.
Honeywell, qui a racheté l’usine, en 2010, les a vendues à un ferrailleur, après la cessation de l’activité et le licenciement de la quarantaine de salariés, en 2018.
D’autant plus « scandaleux », selon Jean-Jacques Fuan, ex-directeur du site de 1991 à 2006, qu’elles avaient été fortement subventionnées par l’État pour produire des dizaines de millions de masques, lors de l’épidémie de H1N1 en 2009. Ce qui avait obligé l’entreprise à recruter 100 salariés supplémentaires, les effectifs culminant à 250 personnes. "
Petit rappel de l'histoire de cette entreprise (toujours la presse locale devenue volubile)
Le point d’orgue d’une belle aventure. Celle du fabricant de chapeaux briochin, Louis Giffard. Face au déclin de ces couvre-chefs dans les années 60-70, il se reconvertit dans la fabrication de masques de protection respiratoire. Une intuition inspirée lors d’un voyage aux USA mais aussi par un contexte où le monde de l’entreprise commence à prendre en considération la santé au travail. Les débuts promettent. L’activité est soutenue mais la méthode reste artisanale et les rebuts importants. Le rachat par le suédois Bilsom, en 1989, au décès de son créateur se traduit par l’industrialisation du site. La reprise, en 1993, par le groupe Dalloz, puis Spirian, le mène à son déclin. Une « mise à mort » qu’achève Honeywell, après huit ans d’activité réduite. « Et ce, malgré des repreneurs potentiels », affirme Jean-Jacques Fuan.
« Entreprise d’utilité publique »
« Quand les Américains sont arrivés, je me suis demandé non pas si mais quand on allait fermer », raconte un ancien salarié. « Quand ils achètent, c’est pour faire des bénéfices, de 15 à 20 %. Or, en France, c’est impossible. Et d’autant moins que c’était Honeywell qui achetait nos masques et en fixait les prix, au plus bas ! Nous étions en chômage la moitié du temps. Nous avons alerté les responsables politiques pour qu’ils défendent une entreprise d’utilité publique. Mais l’économie était reine et nous n’étions plus que 38 salariés. Où était le problème ? ».
Serge Quéau, de Solidaires 22, rappelle que les sections CFDT et CGT de l’usine avaient, à l’époque, tiré la sonnette d’alarme et « s’étaient même adressées au Président Macron et au ministre de l’Économie, mais en vain. (surligné par Canaille le Rouge)
Aujourd’hui, le retour au réel est brutal ».
Recréer le site en urgence ?
« On ne comprend pas pourquoi la cinquième puissance mondiale n’est pas capable de produire suffisamment de masques », renchérit Christine Prunaud. L’exemple de Giffard démontre, selon la sénatrice communiste des Côtes-d’Armor, qu’il est vital de ne pas laisser détruire l’outil industriel du pays, surtout quand il concerne la santé. Et d’espérer, qu’après cette crise, « on reverra fondamentalement le modèle économique dominant ». À court terme, Serge Quéau suggère que l’on recrée en urgence une unité de production de masques à Plaintel : « Le personnel compétent existe et on pourrait utiliser une partie des 750 milliards débloqués par le Banque Centrale Européenne ». Encore faudrait-il trouver des machines…
En fouillant sur la toile , Canaille le rouge à retrouvé cela :
PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE HONEYWELL SAFETY PRODUCTS ARMOR À PLAINTEL
Industrie textile. filage, tissage et ennoblissement
Créée en janvier1971. elle existe depuis 46 ans et bénéficie de beaucoup d'ancienneté. son siège social est situé au ZONE INDUSTRIELLE LA GARE BP g 22940 PLAINTEL
La forme juridique de HONEYWELL SAFETY PRODUCTS ARMOR est Société par actions simplifiée à associé unique ou société par actions simplifiée unipersonnelle.
Depuis 2008, l'activité principale de la société est enregistrée sous le code NAF 13gsZ qui correspond à l'activité Fabrication de non-tissés. sauf habillement
Concernant les informations financières. HONEYWELL SAFETY PRODUCTS ARMOR a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires de 7 431 660 € pour un résultat de797 190€ .Le chiffre d'affaires est resté stable par rapport à l'année 2014 qui présentait un CA de 7 411430 euros.
Aucun sigle particulier ni enseigne commerciale, n'a été déposé
La société HONEYWELL SAFETY PRODUCTS ARMOR est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Saint-brieuc sous le numéro de
SIREN 497180 6gs
Cette page présente une synthèse des informations offcielles publiques de la société HONEYWELL SAFETY PRODUCTS ARMOR localisée dans la région Bretagne et rattachée à la CCI Côtes d'Armor
Il semblerait bien (à vérifier, mais...) qu' Honeywell safety proucts soit une de ces coquille à charge creuse- torpille à liquider les boites et à les dépecer. Son patron-propriétaire unique gravite autour du statut d'équarisseur industriel.
Cela ne semble pas avoir beaucoup inquiété la CCI des Côtes d'Armor qui l'a accueillit sans problème.
Les patrons de la CCI des côtes d'Armor - qui en se moment ne pouvant avoir l'alibi du rdv piscine -restent dans un silence confiné sur le sujet.
Rassurez-vous, cela ne l'empêche pas de remonter le moral de ses troupes.
Le message ne dit pas s'il vont "skypetrinquer" à la santé des salariés qui manquent de protections et partent au boulot la peur au ventre.