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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

VIVE LA CRISE ! COVID ûber alles !

Publié le 8 Septembre 2020 par Canaille le Rouge in économie, pandémie, politique, patronat, capital, lutte de classe, Coup de gueule, Mensonge d'état, Nouvelles du front, PS, Pour réfléchir ensemble, capitalisme, social

 

Choeur patronal en

représentation

sur toutes les scènes

publiques et privées

 

VIVE LA CRISE ! COVID ûber alles !

Opportunisme patronal .

715 000 emplois supprimés au premier semestre, des milliers à venir par ceux qui après avoir été gavés de CICE, avoir été perfusés d'exonération de cotisations sociales et fiscales , ont été incités tout autant fiscalement à ne pas augmenter les salaires, reçoivent 100 milliards d'argent public.

On nous dit "oui, pour les grands groupes, mais les PME-PMI ? Certes leur sort dépendant pour le plus grand nombre du clientélisme des grands groupes est moins envieux. Mais en connaissez vous beaucoup qui n'aient pas salué avec enthousiasme les "exonérations de charges" ? Qui préfèrent les CDI au CDD ? Combien on dit qu'ils renonçaient à la semaine de 60h, aux congés supprimés ou à dates choisies par l'entreprise et autre "frivolités" de même amertume ? 

Là où vit Canaille le Rouge, un jeune qui rêvait de devenir horticulteur a signé un contrat d'apprentissage, le patron n'ayant rien d'autre àa faire contre rétribution de l'état de lui apprendre le métier. Le jeune a été rapidement lourdé parce que "Pas assez productif".

Ce soir au JT nous apprenons que Carrefour, Véolia, Vinci et autres sont les architecte des cours d'économie pour les bac E et que tout cela avec l'aide de la Blanquerocratie est mis à disposition des enseignants comme matière première d'enseignement. 

Grands groupes ou PME PMI industrielles, agricoles ou de service, connaissez-vous beaucoup de chefs d'entreprises contraint d'aller aux resto du cœur ou de demander une aide au secours populaire ?

La réponse ne fait pas débat. La pandémie offre au capital une aubaine idéologique qui fait, cerise sur le gâteau, l'argument pour restructurer l'outil de production sur le dos de ceux qui durant des années leur ont assuré la richesse.

L'exemple du jour , cynique à souhait, vient du groupe Beneteau.

Pour rappel, derniers chiffres connus :

Capitalisation

780 Millions € (octobre 2019)

Chiffre d'affaires

1 287,20 Millions€ euros
 + 8,5% variation à taux de change constant

Résultat net

61,3 Millions€ euros
+ 2,7 %

 

En 2019, chacun des 8233 salariés du groupe à contribuer à donner 7500€ de bénéfice net à celui qui maintenant annonce en mettre une partie à la porte.

Le groupe au nom de la crise "lié à la pandémie" va réorganiser sa production. Avec bien évidement des licenciements. Mais, dit la direction , les ouvriers qui accepteront la mobilité géographique auront leur emploi conservé. (l'emploi mais pas un mots sur les conditions sociales de ces emplois). Nnotons-le, les ouvriers de production parce que pour vendre des bateaux de grand luxe et hautes technologies, il faut une main d’œuvre hautement qualifiée. C'est le travail qui toujours crée la richesse. C'est le capital qui toujours la capte et l'accumule). Stupéfaction d'entendre le responsable de Sud Vendée parlant comme un cacique de la CFDT "on va voir comment négocier au mieux pour limiter les dégats" (France 2 JT20h00)

Les sociétés humaine sont à un carrefour. Soit les peuples trouvent l'énergie nécessaire pour s'affranchir du dogme capitaliste soit pour maintenir son talon de fer la capital a recours à toutes les formes d'exploitation barbarie comprises.

 

Plutôt que de gloser dans des universités, séminaires, forum en vases clos ou autres palinodies rétro-ombilico- luminescentes, si les forces se disant moteur d'un possible affranchissement le faisait tourner au service du mouvement populaire, la colère de dernier pourrait trouver une voie à tracer. Mais ils préfèrent centrifuger sur un anneau de vitesse surveillant le pied au plancher, l'ouil dans le rétro, qui le premier sortira de la piste ou calera, espérant que la presse entende les hurlements du moteur le tout au risque d'en être éjecté par la centrifugeuse médiatique ou rester volontairement captif d'une circum navigation politique qui laisse le champ libre aux forces politiques de la réaction lesquelles, de Jospin à Le Pen (pour rester dans l'actualité), ont toujours servi les intérêts patronaux.

 

 

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