En écoutant le premier discours du petit marquis du Touquet Paris plage , Canaille le Rouge a cru un instant que celui-ci allait enfiler une robe de bure pour mener une procession faisant entrer les cendres d'Ambroise Croizat au Panthéon juste avant de partir à la porte de Montreuil demander s'il pouvait se syndiquer à la CGT.
La perplexité n'a pas duré longtemps. Le discours sur la France en guerre, s'il marque quelques inflexions forcées à sa politique, dont le figeage du dossier sur les retraites, pour l'essentiel va rassurer le capiotal : le peuple paiera ; il paie déjà.
Pendant que depuis le château, le fondé de pouvoir du CAC 40 s’alarme sur la trésorerie des entreprises, de milliers de salariés sont sous la pression voire le chantage de patrons qui cherchent à slalomer pour contourner les interdictions sanitaires allant jusqu'aux menace pour ceux des salariés qui refuseraient de travailler dans des conditions qui ne garantissent pas santé et intégrité physique.
Sans parler des conditions de l'activité professionnelle des salariés des services publics qui obéissent à des critères spécifiques, il y aurait matière à intervention multiforme pour l'inspection du travail si celle ci disposait des moyens de sa mission. La minisre de tutelle veille à ce qu'elle n'en dispose pas.
Des chantiers du BTP continuent de tourner sans mesure de précautions et d'encadrement sanitaire des salariés. Tant dans l'entreprise que pour leur venue sur le lieu de travail. Les patrons des chantiers de l'Atlantique, ce fleuron industriel si cher au Dircab de Touthenmacronaparte, refusent de les arrêter. même s'ils sont condamner à flotter sans naviguer, il faut livrer. Comme le disent les ouvriers qui doivent se déplacer dans les structures, "comment respecter une distance d'1m pour une équipe devant prendre un ascenseur pour assurer la continuité d'une procédure industrielle ?
Que dire des pratiques des patrons de l'agroalimentaire qui prifitent des ajustements dedérogations poousser les cadences de production pour des produit qui ne se retrouveront sur les étagères des boutiques de luxe que vers la mi décembre ?
Les conditions de travail dans les entrepôts deviennent encore plus insupportables que d’habitude avec grâce au gouvernement, le travail obligatoire le dimanche.
Aujourd'hui dans sa zones de résidence, le passage de camions et camionettes était aussi dense qu'à l'accoutumé et même munie de masque qui impose durant des heures des conditions de travail peu supportable, la colère semblait monter parmi les caissières de l'Hypermarché. Les vigiles chargés de veiller à la sérénité des accès aux magasins ne semblent pas disposer de masque.
Pour les familles, le moratoire pour les quittance d'EDF et les loyers, elles les verront passer de loin : ce sera pour les locaux professionnel, le report des échéances bancaires ce sera pour les entreprises pas pour les salariés.
La CGT a fait ce jour la déclaration ci après
L’urgence est aujourd’hui à protéger la santé de toutes et tous et à assurer la satisfaction des besoins essentiels de la population.
Le monde du travail est pleinement mobilisé en ce sens. La CGT œuvre, à tous les niveaux, pour lui permettre de faire face à la situation.
Dans tous les secteurs assurant la satisfaction des besoins vitaux, travailleuses et travailleurs sont à leur poste dans des conditions de difficulté croissante.
C’est notamment le cas des personnels de santé, de ceux des services de l’État, des transports, de l’énergie, des sapeurs-pompiers, des salariés du commerce, de la logistique, de l’agroalimentaire, de l’eau, des agents de propreté, des éboueurs, des personnels de crèche qui assurent la garde des enfants de celles et ceux qui sont au travail
La CGT salue leur dévouement et, dans bien des cas, leur héroïsme. Elle agit avec elles, avec eux, pour faire respecter leurs droits et garantir leurs conditions de travail. Elle apporte son soutien à tous, celles et ceux qui, par l’action collective, par l’usage du droit de retrait, luttent pour défendre leurs droits à la santé et à la sécurité.
Le gouvernement et les employeurs doivent tout faire pour fournir, sans délai, les équipements de protection indispensables à celles et ceux qui travaillent.
La crise en cours confirme la profonde dangerosité des coupes budgétaires de notre système de santé, de protection sociale et la casse des garanties collectives. Elle montre le rôle indispensable et solidaire de nos services et entreprises publics. Il n’est pas concevable que ces politiques dites de réduction de dépenses publiques, puissent être poursuivies.
Parce que la recherche du profit a encore moins de sens qu’à l’accoutumée, la CGT demande l’arrêt immédiat de toutes les activités ne participant à la production de biens et de services répondant aux besoins essentiels de la population. Il en va de la santé des salariés et de leurs familles. Il en va aussi de l’impérieuse nécessité de ne pas engorger davantage les services de secours et les établissements de santé.
Le gouvernement doit garantir le maintien plein et entier de la rémunération de tous les salariés quelle que soit leur situation. Si nécessaire, il doit, pour cela, mettre à contribution les capitaux privés, notamment ceux du secteur assurantiel.
Notre modèle social est un atout, il doit être renforcé. De ce point de vue, la CGT considère que les annonces, hier, de suspension des réformes, dont celle des retraites, sont un premier pas qui devra conduire à des décisions plus radicales.
Quand le temps sera venu, elle agira en ce sens dans l’unité la plus large possible.
Montreuil, le 17 mars 2020