Réponse de Léon Landini
qui est quelqu'un
aux méthodes
de François Ruffin qui se révèle là
n'être pas grand chose.
Pour des raisons techniques incompréhensibles Canaille le Rouge n'a pas réussi à faire rebondir depuis l'espace initial le coup de gueule ferme et argumenté de Léon Landini ayant eu maille à partir avec une tentative d'instrumentalisation par François Ruffin.
Voici le copier coller de la réaction de Léon que je salue s'il passe du côté de ces p@ges.
Réponse de « Landi à Ruffian »
Il s’agit de la vidéo que tu as présentée sur You-Tube le 29 avril 2020
Mon état de santé me joue des tours, c’est ce qui m’a amené à répondre avec quelque retards aux sarcasmes que tu m’as adressés au cours de l’émission, à laquelle Gilles Perret m’avait invité et qui avec beaucoup d’égards m’a présenté en indiquant que j’avais assassiné des soldats allemands. On m’a toujours dit que celui qui assassine est un assassin. Merci Gilles.
Au cours de cette émission, tu m’as appelé « Landi » à plusieurs reprises. Je n’ai pas apprécié, car je sais pertinemment que tu connais parfaitement mon nom, en conséquence n’aimant pas que l’on ampute volontairement mon nom, à mon tour je modifie légèrement le tien, au lieu de Ruffin je vais t’appeler Ruffian.
J’ajouterai que de la façon dont tu m’as traité au cours de cette émission, si je me laissais aller, c’est de bien d’autres noms que je te traiterais.
Dès le début de mon intervention, convaincu de bien faire, j’ai indiqué que : « Le programme du Conseil National de la Résistance n’a pas seulement été écrit qu’avec de l’encre, mais également avec le sang de toutes celles et tous ceux qui sont morts pour que nous puissions vivre libre dans un monde où il ferait bon vivre » et j’ai ajouté, « que 52 de mes proches camarades sont morts sous la torture et malgré les effroyables supplices que Barbie et ses sbires leur ont fait endurer, pas un seul n’a avoué quoi que ce soit ».
A ce moment-là, tu m’as interrompu, cherchant à me mettre dans l’embarras et si possible à me ridiculiser en me posant la question suivante :
« Cela veut quand même pas dire que pour avoir de nouveaux jours heureux, il faut se faire torturer, emprisonné et mourir ».
Question idiote et offensante, posée avec la conviction et que tu allais, tenant compte de mon âge, me désarçonner et que surpris par une pareille stupidité j’allais me mettre à bafouiller.
Tu vas te rendre compte que ce vieil homme que tu voulais ridiculiser, malgré son âge, il lui reste encore assez de verve pour répondre comme il se doit, à un petit prétentieux, qui se prend pour quelqu’un avant même d’être quelque chose.
Toutefois à cause du respect que tu devrais avoir à l’égard de celles et ceux qui ont survécus à une telle épopée, tes offenses tu aurais du te les garder pour toi.
Lorsque Gilles Perret m’a invité à participé à cette émission vidéo il m’a indiqué, qu’il s’agissait d’évoquer le programme du CNR et les Jours Heureux, en conséquence j’ai voulu, en préambule, et surtout en tant qu’ancien résistant, mettre en évidence ce qu’était le CNR et dire, combien ceux qui se sont battues les armes à la main y sont attachés.
Comme tu le dis « on s’est fait torturer, emprisonner et malheureusement trop souvent massacrer ».
Mais pour ton éducation, il me semble utile que tu saches que si nous avons pu supporter l’insupportable et nous sublimer à notre insu, c’est qu’en nous engageant au sein des FTP-MOI et en pratiquant la guérilla urbaine, nous savions tous que nous pouvions à tout moment passer de vie à trépas.
Nous nous battions de toutes nos forces contre l’occupant et contre les sbires qui s’étaient mis à leurs services. Notre courage émanait du fait que nous avions la conviction que s’il nous fallait mourir, nous n’allions pas mourir pour rien, et nous risquions notre vie avec la certitude qu’après la Libération, les survivants pourraient vivre heureux dans Une France Forte, Libre, Démocratique, Indépendante, et Souveraine. Ce qui ne peut être le cas en étant prisonnier d’une Union Européenne (dirigée par Berlin) alors que nous savons tous que l’UE est antinomique du programme du CNR.
C’est à partir de tous ces combats et de tous ces sacrifices, que le programme du CNR a pu être écrit, et appliqué entre 1945 et 1947 par des ministres communistes et, seulement par des ministres communistes.
Ce sont pour toutes ces raisons que nous, anciens FTP-MOI et militants communistes, nous en revendiquons la paternité et, dès que de sombres individus cherchent à utiliser le CNR à d’autres fins que pour ce qu’il a été créé, nous montons au créneau et nous rappelons à l’ordre, celles et ceux qui cherchent à l’utiliser pour se mettre en évidence, désireux d’apparaitre pour ce qu’ils ne sont pas.
Sarkozy n’utilisait-il pas pour se mettre en valeur le nom de Guy Môquet et voici que Macron cherche à cacher toutes ses malhonnêtetés en promettant à notre peuple « Des Jours Heureux » au moment même où il est en train de détruire les derniers conquis qu’il nous en reste.
En conclusion, je n’accepte pas au final d’avoir été utilisé comme le résistant de service qu’on écoute d’une oreille distraite pour tenter de lui faire cautionner un projet politique dont je n’avais pas été informé avant l’émission et que je ne partage pas : en utilisant le nom du CNR, , tout en contournant tout ce qui fit la force du véritable, auquel nous devons les plus grandes avancées de notre histoire. Il ne peut pas y avoir de véritable nouveau CNR en contournant et en écartant les communistes et la classe ouvrière, pas de véritable nouveau CNR sans la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques. Et surtout, pas de nouveau CNR sans rupture franche avec l’euro et l’UE.
Après cette brève mise au point, qui j’espère te servira.
Léon LANDINI.
PS : Ma fille vient de m’apprendre que tu lui as écrit, en lui disant : « Je connais un peu ton père, son parcours, ses convictions pour l’avoir interrogé durant près de quatre heures chez lui ». FAUX ! Tu n’es jamais venu chez moi. J’ai l’impression que ta mémoire te joue des tours, peut être mon cher François, serait-il bon que tu consultes un psychiatre.
Ruffin n'en sort pas grandit.
Il y a loin de l'insoumission à la Résistance, merci Léon de le lui avoir avec élégance et fermeté rappelé